Sans vouloir remonter jusqu’aux calendes grecques, en ce jour de 14 février, intéressons-nous au valentinage. Car, selon diverses sources, il s’agirait d’une coutume médiévale par laquelle, une fois l’an, les épouses pouvaient avoir des relations sexuelles hors mariage
Pas trop du goût du clergé, on s’en doute. Pourtant, selon les pratiques sexuelles du Moyen-Age, les épouses pouvaient, pendant cette fête du valentinage, transgresser les règles et s’échapper des règles matrimoniales voire même prendre un amant parmi en « Valentin » ou un « galantin » célibataire de leur choix, en toute connaissance de cause de la part de leurs époux légitimes. Puis, la Grande-Bretagne, alors catholique avait désigné le jour de la Saint Valentin, le 14 février, comme fête des amoureux, celle où les oiseaux se mettent en couple, et la fête s’est installée pour se répandre à travers les continents. En 1496, au grand dam de l’église par la suite, le pape Alexandre VI donne officiellement le titre de patron des amoureux à Saint-Valentin de Terni (il faut dire que les Saints Valentins divers ont généré une certaine confusion au point que Paul VI a fini par rayer la fête religieuse du calendrier liturgique en 1969 !)
Depuis un siècle ou deux la fête, essentiellement célébrée aux Etats-Unis mais pas que, est devenue laïque et largement commerciale. Et finalement cela permet à tout un chacun de fêter ce qu’il veut. Ou pas du tout.
Pour l’anecdote, chacun connaît les célèbres Amoureux de Peynet, dus au dessinateur Raymond Peynet. Ils ont été rendus célèbres en France d’abord où un musée Peynet et du dessin humoristique existe à Antibes, un autre en Auvergne à Brassac-les-Mines mais aussi au Japon où deux musées lui sont dédiés. Et si ses amoureux ont tant marqué les esprits c’est à une belle histoire d’amour qu’on la doit : celle de Raymond et de sa femme Denise.
Et savez-vous comment s’appelait son épouse, amour de sa vie ? Denise Damour. Si si…
Evelyne Dreyfus
