L’ouragan Julia a tué au moins 19 personnes en Amérique centrale (cinq au Guatemala, quatre au Honduras, neuf au Salvador et une au Panama). Des milliers de personnes sont touchées et les dégâts causés sont considérables.
Dans la ville de Panzós Alta Verapaz, dans le centre-nord du Guatemala, cinq personnes ont été piégées par un glissement de terrain après qu’une colline a enseveli leurs maisons sous des tonnes de boue. Face à cette situation, le gouvernement guatémaltèque a déclaré l’état d’urgence dans tout le pays, lui permettant de restreindre les garanties constitutionnelles telles que la liberté de mouvement, d’établir des barrières sanitaires et de centraliser l’aide.
Au Salvador, la tempête a commencé dimanche avec de fortes pluies et des coups de vent de 70 km/h qui ont débordé les rivières, abattu des arbres sur les routes et inondé les routes. De nombreuses personnes ont été ensevelies ou emportées par les inondations, les secouristes sont constamment sollicités. Le gouvernement salvadorien a envoyé des milliers de soldats pour soutenir les efforts d’évacuation à la fois dans l’est du pays et dans les communautés de la capitale. Le Congrès a déclaré une urgence nationale de 15 jours et autorisé la protection civile à procéder à des évacuations forcées de populations vulnérables. L’aéroport international de la capitale a partiellement restreint ses opérations, mais les vols commerciaux étaient toujours actifs lundi matin.
Le passage de Julia par la Colombie a également entraîné de fortes pluies et des grêlons dans le nord du pays, notamment dans le département de La Guajira, qui borde la mer des Caraïbes au nord et le Venezuela à l’est. À La Guajira, environ 5 000 personnes ont été touchées par les inondations et l’état d’urgence a été déclaré dans le département. Des inondations ont également été signalées dans plusieurs villes d’Atlántico, un département du nord de la Colombie, touchant plus de 1 000 personnes, selon les autorités locales.
