Si de nombreuses destinations ont abandonné les tracas administratifs, d’autres en rajoutent. C’est le cas du Sri Lanka qui a un besoin énorme de touristes. Non seulement le prix des billets d’avion a eu tendance à grimper, mais la vie est relativement onéreuse quand on compare le Sri Lanka à d’autres îles de l’Océan Indien. C’est un comble.
Besoin d’une autorisation pour se rendre au Sri Lanka
Les voyageurs paieront plus cher leur autorisation électronique de voyage au Sri Lanka à compter du 1er décembre 2022. À partir du 1er décembre, l’autorisation électronique de voyage (ETA) coûtera aux touristes 50 dollars (48 €), contre 35 dollars (33,50 €) actuellement. Il permet de séjourner dans le pays pendant 180 jours et doit être demandé en ligne avant le départ, à condition de disposer d’un passeport valide au moins six mois après la date d’arrivée et d’un billet de retour confirmé.
Le visa à l’arrivée est possible mais plus cher
Il est toujours possible de solliciter un visa à l’arrivée au Sri Lanka : les frais s’élèvent alors à 60 dollars (58 €) et l’autorisation n’est valable que 30 jours. Les restrictions liées au Covid-19 ont été levées début 2022. Heureusement, on ne vous demande plus de « pass vaccinal » ! Il est vrai que quelques rares pays font payer l’entrée comme le Népal Bhoutan. Il est même question que la Thaïlande envisage une taxe de 8 euros.
Le gouvernement actuel recherche des sources de financements
Il est clair que le touriste est considéré comme une vache à lait. Le président, Ranil Wickramasinghe est proche de la famille Rajapaksa. Celle-ci a dilapidé les ressources du pays en quelques années. Non seulement en créant de nouveaux emprunts mais également en pratiquant la corruption à grande échelle. Il faut désormais passer à la caisse.
La compagnie aérienne nationale est largement déficitaire
Des questions se posent sur SriLankan Airlines. Qui veut investir dans cette compagnie aérienne ? Les investisseurs ne se pressent pas. Emirates qui avait redressé la situation a été chassée par le président Rajapaksa pour des raisons fallacieuses en 2008. Une erreur fatale pour la compagnie aérienne. A moins de continuer à la subventionner, cette compagnie est vouée à la faillite.
Une compagnie aérienne qui accélère la crise financière
Avec près de 6 000 employés, SriLankan Airlines est la plus grande et la plus chère des compagnies hémorragiques et sclérosées qui ont vidé le budget et aggravé la pire crise financière de l’histoire nationale. Selon les chiffres du Trésor, le transporteur perdait 4,50 dollars pour chaque dollar gagné au début de cette année. Il n’a pas réalisé de bénéfices depuis 2008, lorsque son directeur général a été limogé pour avoir offensé le dirigeant du pays à l’époque.
Le Sri Lanka est bien desservi…
… Notamment par les compagnies du Golfe. Air France met un appareil l’hiver. Les autres compagnies européennes sont présentes. Pourquoi vouloir garder à tout prix ce puit sans fond ?
