26 avril, 2024
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ADP: une grande partie du trafic se fera à l’étranger

Limité sur son marché domestique par les contraintes environnementales, ADP investit dans des aéroports à l’étranger. Par exemple, le groupe aéroportuaire a dopé sa croissance, en acquérant, en 2020, 49 % du premier groupe indien, GMR Airports , pour 1,36 milliard d’euros.

Groupe GMR en Inde

70% du trafic proviendrait d’aéroport hors de France

Grâce à GMR Airports, ADP a ajouté 87,4 millions de passagers à ses résultats 2022, dont 59,5 millions pour l’aéroport de Delhi et 19 millions pour celui de Hyderabad. Il s’agit tout de même d’un tiers du trafic global du groupe ADP (280,4 millions de passagers), dont 70 % proviennent désormais d’aéroports hors de France.

AENA

ADP est à égalité avec l’espagnol AENA

« Nous sommes devenus le premier groupe aéroportuaire mondial,à égalité avec l’espagnol AENA », souligne le PDG d’ADP, Augustin de Romanet “. Les aéroports du réseau Aena ont clôturé l’année 2022 avec plus de 243 millions de passagers

D’ici 2030, 40% des résultats proviendront de l’étranger

« Aujourd’hui, 24 % de notre résultat opérationnel courant est déjà généré par l’international. Avec ce que nous avons en portefeuille, cette part sera de 25 % à 35 % en 2030 et 35 % à 40 % en 2040. Le principal contributeur reste le groupe TAV (Turquie), mais l’Inde commencera à générer des dividendes importants à partir de 2027-2028, une fois passée la phase actuelle de gros investissements à Delhi, Hyderabad et Goa. Et elle devrait même devenir extrêmement contributrice à partir de 2030 », assure-t-il.

Après l’Inde, la Jordanie, le Chili, la Malaisie… 

ADP mise aussi sur la Jordanie, où le groupe est en train de négocier une extension « de plusieurs années » de la concession de l’aéroport d’Amman, ainsi que sur le Chili, où après des négociations « difficiles » avec le gouvernement chilien, la concession de l’aéroport de Santiago devrait également commencer à porter ses fruits.

Un peu partout dans le monde

Nous pourrions également participer à une seconde vague de privatisation d’aéroports en Inde, et nous regardons aussi le dossier de l’aéroport de Jarkata ». ADP voit également des opportunités en Malaisie, au Mexique, en Amérique latine et même aux Etats-Unis, où de nombreux aéroports sont encore publics.

Augustin de Romanet

De métier d’exploitant d’aéroports aux services

A long terme, il n’est toutefois pas exclu que la croissance des aéroports étrangers finisse par financer des investissements d’ADP dans des aéroports de relais en France. Mais pour l’heure, le sujet n’est pas d’actualité pour le PDG d’ADP, qui a d’autres priorités. « Je considère que mon cœur de métier n’est pas d’accroître le trafic aérien, mais de bien accueillir les passagers qui me sont donnés, ce qui au plus optimise les profits sur les commerces. Notre vrai métier, c’est l’hospitalité », explique-t-il. De cette vision du métier, le PDG d’ADP voudrait réussir à faire une marque reconnue, susceptible d’être déclinée à l’international, à la façon des grandes chaînes hôtelières ou des marques de luxe françaises.

Une parie des informations provient du journal Les Echos !

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