11 mai, 2024
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Les influenceurs connaissent des jours difficiles, notamment à Dubaï

Le journal Le Figaro a publié un article révélateur sur les difficultés que connaissent aujourd’hui de nombreux influenceurs. D’une part, la nouvelle loi qui encadre les pratiques des influenceurs dans le pays a sonné la fin de l’âge d’or d’un système de placement de produits et de destinations. On y apprend que plusieurs influenceurs ont même dû quitter Dubaï car la vie a trop augmenté !

Retour à la réalité

«Aujourd’hui, le rêve que nourrissaient nombre de jeunes de devenir influenceur s’effondre», lance au Figaro un participant à l’émission de téléréalité « Love Island » (vous connaissez?). À sa sortie du tournage, le Marseillais n’a reçu que deux propositions de placement de produits en l’espace de six mois. Comme le jeune homme, qui a choisi de se reconvertir dans un projet professionnel autour du sport, beaucoup de ses compagnons d’aventure se sont résolus à se tourner vers des métiers plus classiques devant les difficultés à monétiser leur notoriété. 

Les tarifs se sont effondrés

Cette année, les tarifs pour les placements de produits se sont globalement effondrés depuis la campagne du rappeur Booba contre les «influvoleurs», puis les nombreuses actions du ministère de l’Économie. Il semblerait que les marques qui proposaient hier en moyenne jusqu’à 2 000 euros pour un placement de produit sur Instagram ne sont prêtes qu’à en débourser 300 aujourd’hui.

Pratiques commerciales trompeuses

Au-delà de la nouvelle régulation, l’image d’une partie de la profession continue par ailleurs à être dégradée par la politique du « name and shame » engagée depuis quelques mois par l’exécutif. La DGCCRF, le bras armé de Bercy, choisit d’afficher publiquement les influenceurs épinglés pour pratiques commerciales trompeuses.

«L’espoir de déménager à Dubaï et de vivre la grande vie, c’est fini»… 

… confirme de son côté une influenceuse, qui souhaite garder l’anonymat. « La défaite appelant la défaite, je ne veux pas que les marques me perçoivent “comme une ratée”, justifie la jeune femme de 22 ans.

Symbole de ce phénomène de société, Dubaï s’était illustrée au fil des années comme un décor incontournable de ces galeries Instagram, où piscines d’hôtel, voitures et intérieurs luxueux avaient remplacé le rêve américain du siècle dernier. Nombre de personnalités s’étaient exilées dans cet eldorado des Émirats arabes unis (dont la population est constituée à 80 % d’expatriés), où les contribuables n’y paient presque aucun impôt sur le revenu, ni sur les sociétés.

L’essoufflement d’une partie du marché des placements de produits signe-t-il désormais la fin de ce paradis perdu des influenceurs ? «Il y a une vague de personnalités qui commencent à quitter Dubaï pour s’installer en Thaïlande, en Indonésie ou au Maroc, des pays où l’on paie moins d’impôts qu’en France mais dont la vie au quotidien est beaucoup moins chère que dans l’Émirat», raconte Nicolo Federico Ferrari (830 000 abonnés sur Instagram). 

Les loyers, déjà très élevés dans l’Émirat, ont augmenté en moyenne de 27 % l’an passé, selon le Dubaï Land Department. Et les conditions d’accès supposent une confortable avance de cash.

Lire l’article du Figaro ICI

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