14 mai, 2024
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Des mesures pour pallier à l’arrêt d’Air Guyane

Les services de l’État en Guyane se mobilisent pour anticiper la fin des liaisons aériennes intérieures, assurées jusqu’alors par la compagnie Air Guyane. 

À partir du 2 octobre prochain, les vols d’Air Guyane pourraient s’arrêter 

Antoine Poussier, le préfet de Guyane, a annoncé des mesures de prévention ce mercredi. Elles ont été prises en concertation avec des services de l’État, la Collectivité Territoriale de Guyane en charge de la desserte intérieure et avec l’association des maires.

On a vérifié notre capacité à assurer les missions minimales, les missions à enjeu de sécurité. C’est-à-dire les missions d’évacuation sanitaire, de transport sanitaire, de ravitaillement en alimentation et en médicament de l’ensemble des communes de l’intérieure. Cela nous paraissait nécessaire, sans préjuger des décisions du tribunal, mais d’être prêt pour assurer les missions essentielles, par voie aérienne, au profit des Guyanais de l’intérieur

Air Guyane

Les aéronefs de l’État et les hélicoptères des sociétés privées seront utilisés

Pour l’heure, deux décisions ont été prises, annonce le préfet : “coordonner l’ensemble des besoins qui pourraient être exprimés en matière de missions essentielles par les maires” et “utiliser l’ensemble des moyens disponibles”.

La CTG envisagerait notamment d’affréter des avions. Aussi, l’ensemble des aéronefs de l’État, dans la mesure de leur disponibilité, pourront être utilisés. Ils pourront transporter des biens et des personnes. Les deux sociétés d’hélicoptères privées de Guyane seront aussi utilisées.

Elles le sont déjà pour les évacuations sanitaires, elles le seront aussi pour les transports sanitaires et c’est le directeur général de l’Agence Régionale de Santé qui m’a confirmé que jusqu’à la fin du mois d’octobre, dans le domaine sanitaire, il était en capacité – grâce à ces moyens privés – d’assurer l’ensemble des missions qui relèvent de sa compétence.

Le jugement attendu ce vendredi

Pour rappel, le 21 septembre, le Tribunal mixte de commerce de Pointe-à-Pitre a examiné trois offres de reprise du groupe CAIRE (Compagnie aérienne interrégionale express), propriétaire d’Air Antilles et Air Guyane. Le jugement sera rendu le 29 septembre prochain

Deux propositions seraient toujours en lice :

  • Celle de la CAFOM (Centrale d’achat française pour l’Outre-mer) qui reprendrait toutes les destinations antillaises et guyanaises et 194 salariés sur les 296 actuels ;
  • Celle de la CIPIM, portée par la Collectivité de Saint-Martin, qui est partielle et s’intéresse aux dessertes antillaises et au maintien de 120 postes sur les 218 existants.

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