Le 20 septembre dernier, l’Unesco a inscrit 139 sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre mondiale répartis entre Flandres, Wallonie, Nord et Nord-Est français, au patrimoine mondial. Les sites français sont pour l’essentiel situés dans les Hauts-de-France et le Grand Est.

Cette inscription au patrimoine mondial devrait sans aucun doute donner un nouveau coup de projecteur à ces sites mémoriels qu’incarnent l’horreur du premier conflit mondial, faisant 10 millions de morts issus de 130 pays, et 20 millions d’amputés, selon des données fournies par le ministère français de la Culture.

Les deux pays avaient mené un travail conjoint pour défendre cette inscription. Parmi ces sites, on peut citer le cimetière allemand d’Apremont dans les Ardennes, la nécropole et ossuaire de la Gruerie à Saint-Thomas en Argonne ou encore le mémorial de Dormans, dans la Marne.
Des noms plus ou moins connus figurent sur la liste, comme le cimetière du Commonwealth de Lijssenthoek (Poperinge), le cimetière de Tyne Cot (Zonnebeke) et la porte de Menin à Ypres, avec la gravure des noms de 55 000 soldats tombés au combat du Commonwealth.
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