28 avril, 2024
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Le Québec: une façon de voyager plus durable

Territoire vaste et étendu avec près de 1,7 million de kilomètres carrés, le Québec a beaucoup à offrir aux vacanciers. Voyager de manière plus responsable permet la préservation de ces lieux naturels, tout en prenant le temps de contempler la beauté de la Province. Choisir des hébergements plus durables, consommer une cuisine locale, pratiquer des activités dans le respect de l’environnement, c’est contribuer au bien de chacun tout en protégeant la nature qui nous entoure.

Des hébergements respectueux de l’environnement

Le Québec regorge de nombreux hébergements durables, allant du style le plus minimaliste à l’architecture la plus moderne, il y en a pour tous les goûts. Ces habitations en pleine nature ont été conçues pour s’inclure totalement dans l’environnement qui les entoure, sans dénaturer l’espace qu’elles occupent. Il existe différents types d’hébergements insolites dans toute la Province, comme le Repère boréal à Charlevoix, Lao Cabines dans les Cantons-de-l’Est, l’expérience équinoxe à Lanaudière ou bien encore Panora en Gaspésie.

Au Québec maritime , les « Tiny Houses » du Domaine Floravie sont amovibles et aménageables selon les envies. Ces petites maisons en bois deviennent des petits cocons féeriques une fois la nuit tombée. Le Baluchon éco-villégiature, en Mauricie, est un autre type d’habitation où il fait bon vivre. Repos et détente sont les maîtres mots dans cet espace naturel au cœur du Québec authentique. L’éco-villégiature est le concept principal de cet hébergement, alliant des activités extérieures comme le traîneau à chiens, le fat bike, le yoga, la randonnée pédestre et bien d’autres.

À Québec, les établissements hôteliers veulent aussi se mettre au vert et développer leurs actions durables. Avec une Certification « Entreprise Carboneutre » depuis 2021, l’Hôtel Nomad, est un établissement qui pourrait atteindre zéro émission d’ici 2027. Il est le premier hôtel de Québec à avoir obtenu la prestigieuse certification « Biosphere », une reconnaissance internationale de leur engagement en tourisme éco-responsable.

Des sites éco-responsables

Depuis de nombreuses années, certains lieux réfléchissent et proposent sans cesse des solutions éco-responsables afin de préserver l’environnement. Ils peuvent aussi avoir un rôle majeur auprès du public, afin de sensibiliser le plus grand nombre sur les enjeux environnementaux qui les entourent, comme la protection de la biodiversité.

Le Parc Marie-Victorin de Kingsey Falls, au Centre-du-Québec, est un véritable paradis de verdure de 12 hectares, offrant de beaux espaces naturels. Depuis maintenant 1985, le parc œuvre pour la préservation de la flore québécoise, il est d’ailleurs le premier jardin botanique écologique au Québec. Les plantes sont protégées de tous produits chimiques, l’énergie utilisée est recyclée car provenant de panneaux solaires ou bien de la géothermie (provenant du sous-sol terrestre). Ce sont pleins d’initiatives éco-responsables qui sont entreprises au Parc.

À Montréal, les lieux mettant en avant l’environnement et les démarches écologiques ne manquent pas. La Biosphère – Espace pour la vie, est un endroit emblématique pour découvrir les sciences de la nature au cœur du Canada. Culture, innovation environnementale, sciences et arts se mélangent dans ce musée dynanique regroupant le Biodôme, l’Insectarium, un Jardin botanique ainsi que le Planétarium. Les petits comme les grands peuvent apprendre tout en s’amusant. L’accessibilité est possible pour les personnes à mobilité réduite.

Zoom sur les parcs nationaux

Avec au total près de près de 30 parcs nationaux gérés par la Sépaq et par Parcs Canada, le Québec possède plus de 42 000 km2 d’espaces naturels et protégés, un immense terrain de jeux à ciel ouvert ! Les activités de plein air sont praticables en toutes saisons, telles que la randonnée pédestre, le vélo, le camping, le kayak, la pêche et bien d’autres encore, les possibilités sont nombreuses.

Les espaces naturels protégés sont nombreux au Québec. Le Parc national du Mont-Tremblant en est en très bon exemple, grand territoire naturel créé le 12 janvier 1895 avec une superficie totale de 1 510 km2, c’est le premier parc créé au Québec. Il est le 3ème parc au Canada et le 6ème parc en Amérique du Nord. C’est donc un parc national protégé qui a son importance au sein de la Province, avec une très grande variété de plantes et d’espèces animales. Sa faune et sa flore sont de véritables trésors nationaux, avec la présence de 40 espèces de mammifères (dont le loup sauvage).

Dans la région de Outaouais, le Parc national de Plaisance est un endroit enchanteur où tous les amateurs de balades en plein air pourront aller se ressourcer. Avec plus de 260 espèces d’oiseaux différentes, le Parc jouit d’une faune luxuriante que l’on peut observer tout au long de l’année.

Initiatives écologiques et éthiques

Concepts imaginés et créés au Québec, les économusées sont des lieux en pleine expansion qui tendent à se développer à travers le monde. L’économusée est la parfaite combinaison entre un musée et un atelier artisanal, où les créateurs pratiquent leur art. Un mix entre tradition et modernité !

En Côte-Nord, à Uashat, le premier économusée autochtone du Canada a ouvert ses portes en septembre 2023. Ce lieu préserve les différents savoir-faire autochtones transmis depuis des générations (fabrication de vêtements, chaussures et accessoires artisanaux). Atikuss – Économusée de Maskisin propose un voyage au cœur de l’histoire du peuple innu et de leurs pratiques ancestrales qui ont su évoluer dans le temps. L’économusée permet aux visiteurs de soutenir le commerce local tout en préservant la mémoire des peuples autochtones. Les méthodes de réutilisation (peau animale) et le non-gaspillage sont les principales valeurs de l’économusée.

La Distillerie Grand Dérangement, au Québec authentique, est également un économusée dédié cette fois-ci à la distillation artisanale québécoise. Cette initiative allie écologie et histoire, car elle entretient la mémoire de la grande distillerie de la Melchers. Cette entreprise a rayonné dans la région pendant une centaine d’année, permettant ainsi la création de nombreux emplois et la perpétuité économique de la ville. La distillerie tient son nom « grand dérangement » d’un événement important pour les québécois, il s’agit de la grande déportation des acadiens en 1755 jusqu’à leur retour au Québec en 1763, environ 10 000 Acadiens auront été déporté. L’aspect écologique quant à lui réside dans la manière de produire des spiritueux certifiés biologiques, avec la provenance d’ingrédients 100% locaux.

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