Les chatbots sont des majordomes des temps modernes. Ils peuvent (théoriquement) aider à acheter des billets de train, trouver un covoiturage, commander une bonne pizza, ou même jouer les entremetteurs. Quand ça marche! Parce que le dialogue avec le robot se termine souvent par : t’es vraiment nul ! Sans compter quelques insultes moins élégantes.
Nos compagnies d’aviation ou de trains le savent : avoir un bot, c’est cool, mais avoir un bot malin et pertinent, c’est plus rare. Certains sont même de sacrés farceurs! Je suis sûre de ne pas être la seule à avoir insulté, ces machins-là, à en faire pâlir de jalousie ce bon vieux capitaine Haddock.
Même en faisant des efforts pour bien choisir mes mots, ça libère à force de voir s’afficher le sempiternel “Désolé, je ne sais pas répondre à ça” ou la formule du genre “Euh, j’ai pas bien pigé, tu peux reformuler ?” juste pour se faire rejouer la même rengaine ! C’est à vous donner des envies de meurtre d’écran envers cet idiot inutile qui m’a fait perdre mon temps sans m’apporter la moindre solution. .
Certains se plantent lamentablement, même pour faire des réponses toutes
simples
Rappelez-vous le chatbot d’Air Canada il y a quelques années : il proposait une
politique de remboursement qui sortait tout droit de son « imagination » robotique. La compagnie a été invitée par la justice à honorer ces remboursements généreusement promis par le bot.
D’autres, comme ces petits farceurs formés sur des données publiques, peuvent devenir choquants comme l’un d’eux, sur Facebook, qui tenait des propos homophobes et s’amusait à partager les infos des utilisateurs. Des excès qui ont fini devant les tribunaux.
Quand le mieux chasse le bien… Dans les services clients, notamment, mieux vaudrait miser sur l’intelligence que sur l’artificiel. Si le progrès n’est pas optimisé il devient un repoussoir. Et ce n’est pas toujours si rigolo.
Sauf exceptions. Exemple (pris sur le site Le Petit Paumé pour un jeu concours)
