Dans notre article de mardi dernier, nous avons donné l’information sur le décret du gouvernement espagnol qui oblige les hôtels, agences de voyages et sociétés de location de voitures à communiquer, entre autres, le nom, l’âge, l’e-mail, le numéro de téléphone et l’adresse de leurs clients à la police.
La nouvelle règlementation sur les données personnelles pour les touristes n’entrera plus en vigueur le 1er octobre, mais le 2 décembre. C’est ce qu’a décidé le ministère de l’Intérieur, également motivé par les vives critiques des professionnels qui considèrent la mesure comme une charge administrative disproportionnée et pratiquement impossible à respecter.
La prochaine table de discussion est fixée au 4 octobre. Parmi les principaux points critiques figurent l’éventuelle incompatibilité avec la législation de l’UE, ainsi que les éventuels désavantages concurrentiels sur le marché national et européen et le manque de services technologiques et administratifs adéquats, car ceux-ci concernent principalement les petites et moyennes entreprises.
Quatre associations touristiques européennes ont également envoyé une lettre au gouvernement espagnol estimant que cette mesure augmenterait les coûts pour le secteur et entraînerait une augmentation des prix des vacances.