Alors que les rudes nuits d’hiver approchent en Amérique du Nord, les « snowbirds » du Canada – des citoyens qui fuient chaque année les températures glaciales pour des climats plus ensoleillés – planifient leurs voyages annuels en Floride ou dans les Caraïbes. Traditionnellement, Cuba est très populaire auprès des Canadiens, attirés par le sable blanc immaculé des stations balnéaires comme Varadero.
Ils comblent le vide laissé par les Américains méfiants face aux restrictions de voyage qui leur sont imposées dans le cadre de l’embargo économique américain en cours sur la plus grande île des Caraïbes. Les chiffres montrent que près d’un million de touristes canadiens ont visité Cuba l’année dernière, faisant de ce pays de loin le principal pays d’origine des visiteurs.
Par conséquent, la récente décision du voyagiste canadien Sunwing Vacations Group (groupe WestJet)- l’un des principaux partenaires tourisme de Cuba – de retirer 26 hôtels de son portefeuille est un coup dur porté à l’industrie touristique en difficulté de l’île des Caraïbes sous contrôle communiste.
Sunwing a pris cette décision après que Cuba ait subi une panne de courant de quatre jours à l’échelle nationale fin octobre, causée par des pannes dans l’infrastructure énergétique vieillissante et délabrée du pays. Le mois dernier, une nouvelle panne d’électricité a eu lieu à l’échelle nationale lorsque l’ouragan Rafael a balayé l’île, aggravant une crise électrique déjà aiguë. Puis, le mercredi 4 décembre, une troisième panne de courant à l’échelle nationale s’est produite après la panne de la plus grande centrale électrique de Cuba.
Les implications pour Cuba sont lourdes. Étant donné que le tourisme est le moteur économique le plus important de la dictature castriste et la principale source de recettes en devises après les envois de fonds, c’est un véritable problème qu’un très important voyagiste envoie ses clients sur les plages d’autres pays face à l’effondrement des infrastructures énergétiques.
Alors que les autorités cubaines du tourisme tentent d’apaiser les craintes quant à l’ampleur des pannes d’électricité, rares sont ceux qui peuvent nier que ces mois ont été extrêmement difficiles sur l’île. L’ouragan Rafael n’est que la dernière tempête à frapper Cuba au cours d’une saison cyclonique mouvementée dans l’Atlantique, au cours de laquelle des tempêtes plus fortes et plus fréquentes sont la nouvelle norme.
Mais pour Cuba, il existe désormais d’autres complications. La réélection de Donald Trump à la Maison Blanche et l’élection de Marco Rubio au poste de secrétaire d’État rendront la vie des Cubains encore plus dure qu’elle ne l’est déjà.
La pauvreté et terrible situation que vivent les cubains n’est pas causé par Trump ni aucune administration des USA, c’est le communisme et tous les politiciens corrompus de Cuba que depuis 60 ans détruisent un pays.