Un an après le test de la Premium Economy d’Iberia, j’ai eu cette fois-ci l’occasion de tester la classe Business de son A350. Le surclassement m’a été proposé la veille du départ au check-in depuis l’application et, pour le montant somme toute raisonnable de 428 € sur le tronçon BUE-MAD, je me suis laissé tenter.

Puis, une fois n’est pas coutume, on rappelle nos lecteurs et lectrices que chez MisterTravel nous réglons nous-mêmes nos billets d’avions et suppléments.

Je donne une très bonne note au salon OneWorld d’Ezeiza: de bonne taille, avec un grand choix de snacks, petits plats salés, fruits, boissons en tout genre et une offre cafétéria et pâtisseries de bon niveau.

Une Business confortable et efficace, sans faire des tonnes
J’ai eu la chance de pouvoir choisir un siège individuel côté fenêtre, le 5L, en milieu de cabine. L’espace « de vie » et le fauteuil-lit avec plusieurs inclinations étaient impeccables, la couverture en synthétique suffisante, et le sur-matelas plus utile en tant qu’isolant du tissu du siège que pour son épaisseur.

Concernant l’écran tactile individuel, la longueur de mon bras ne m’a pas suffi pour l’atteindre et je me suis servi du petit contrôle à distance niché sur l’accoudoir. Je suis resté coi devant le choix affligeant du programme de films, séries et documentaires: rien, même pas une courte émission animalière, était de mon intérêt.

Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive dans un avion; j’ai juste constaté une fois de plus mon ennui devant ces scénarios médiocres au possible, plein d’effets spéciaux, et mal joués de surcroît. Et bien que je respecte les avis contraires au mien, je reste quand-même convaincu que c’est n’est pas une affaire d’âge, ni de goût, ni d’éducation, mais bel et bien de manque d’idées…

Internet, accessoires et gastronomie
L’internet a tenu tout le long du vol, pour des messages écrits Whatsapp exclusivement, pas assez puissant pour les messages vocaux ou les images.

Sympa la trousse bleue ornée de motifs rouges et jaunes, signée de la styliste catalane Teresa Helbig qui comprend une longue paire de chaussettes de nuit, un grand masque pour les yeux, une brosse à dents et du dentifrice, des bouchons d’oreilles, un baume à lèvres et une crème pour les mains.

La nourriture qui évoque les saveurs ibériques était correcte: une entrée avec ceviche de langoustines, plus poisson, porc ou pâtes en plat principal. Bien aussi la glace, décevant le pain. Rien à dire sur les propositions des boissons, l’offre était plus que suffisante.

Le petit-déjeuner salé ne m’a pas enchanté; cela ressemblait à un breakfast britannique avec des oeufs brouillés qui ne répondaient pas exactement au nom d’omelette espagnole accompagnés d’une vilaine saucisse assez indigeste. Le choix sucré était un French toast… bof.

En bref, je suis arrivé à destination bien reposé et j’ai été nourri sans chichis et sans surprises… un vol comme tant d’autres proposé par tant d’autres compagnies aériennes européennes.



