Dans une période aussi difficile, on a quelques difficultés à se souvenir des grèves de contrôleurs aériens. Combien de vols ont été annulés, retardés … semant la pagaille dans le transport aérien en Europe … il y a 10 ans ! En France, on ne les compte plus !

En Espagne, on arrive à les condamner
La Cour suprême de justice de Madrid a condamné 131 contrôleurs aériens à des amendes allant de 15 000 à 31 500 euros pour le chaos aérien généré en décembre 2010. Il s’agissait d’une grève non officialisée, qui avait abouti à la fermeture de l’espace aérien.

Ils s’étaient mis en arrêt maladie
Les contrôleurs aériens, accusés dans cette procédure, avaient adopté un mécanisme de « pression au travail » consistant à quitter massivement leur emploi, paralysant ainsi, le trafic aérien et ce sous la direction des délégués syndicaux du syndicat USCA. Le magistrat jugeant cette affaire a indiqué : « Les prévenus se sont arrangés pour interrompre le trafic aérien. Pour cela ils ont adressé une attestation alléguant de la diminution de leur capacité psychophysique ». Cette excuse était de garantir la sécurité aérienne en allant pas travailler.

La plupart ont écopé d’amendes
Parmi les accusés, 119 avaient déjà reconnu leur participation aux événements et sont parvenus à un accord avec le parquet au début du procès en janvier. Six des prévenus ont été condamnés à une amende de sept mois de 150 euros par jour ; six à sept mois supplémentaires au taux de 100 euros ; six de plus pendant dix mois au taux de 100 euros ; et le reste pendant cinq mois au taux de 100 euros. Le gestionnaire d’aéroports, Aena, est également condamné en tant que responsabilité civile subsidiaire, qui avec le condamné doit payer plus de 13 millions d’euros

Et les contrôleurs aériens en France ?
Pour le moment, beaucoup sont en repos forcé pour cause de ralentissement du trafic aérien. Pourtant, on ne compte pas le nombre de jours de grèves de ces professionnels. Il est bien dommages que les préjudices ne soient jamais réparés.