Dans le cadre d’une démarche visant à redéfinir le paysage aéronautique, Alaska Airlines et Hawaiian Airlines ont annoncé leur fusion. Cette combinaison promet d’élargir l’horizon du transport aérien, en combinant les forces des deux transporteurs pour offrir des services et des choix aux voyageurs d’Hawaï et de la côte ouest. Le nouveau groupe aérien se place derrière American Airlines, Delta Airlines, United, Southwest.

Alaska Airlines achète Hawaiian Airlines pour 1,9 milliard de dollars
Alaska Air Group, Inc. et Hawaiian Holdings, Inc. ont conclu un accord définitif en vertu duquel Alaska Airlines acquerra Hawaiian Airlines pour une transaction entièrement en espèces de 18,00 $ par action. Cet accord, d’une valeur d’environ 1,9 milliard de dollars, dont 0,9 milliard de dollars de dette nette d’Hawaiian Airlines, n’est pas seulement une fusion mais le début d’une nouvelle ère dans l’industrie aéronautique.
Une flotte globale de 365 avions
L’entité issue du regroupement préservera les marques fortes des deux compagnies aériennes tout en opérant sur une plateforme unique. Cette fusion portera la cinquième plus grande compagnie aérienne américaine à une flotte de 365 avions, couvrant 138 destinations et plus de 1 200 via l’Alliance oneworld. Pour les habitants d’Hawaï, cela signifie un service étendu et une connectivité accrue, triplant le nombre de destinations accessibles depuis les îles.
Honolulu devrait rester un pôle stratégique
Honolulu est en passe de devenir une plaque tournante clé pour la compagnie aérienne issue du regroupement. Cette décision stratégique créera de nouvelles connexions vers l’Asie et dans tout le Pacifique pour les voyageurs américains, renforçant ainsi la position d’Honolulu en tant que point central du transport aérien mondial.
Des synergies attendues
Cette fusion est une démarche financièrement judicieuse, offrant une création de valeur immédiate avec un potentiel de hausse significative. La transaction entièrement en espèces offre une prime aux actionnaires de Hawaiian Airlines et devrait avoir un effet relutif sur les bénéfices d’Alaska dans les deux ans suivant la clôture, avec au moins 235 millions de dollars de synergies courantes attendues.

