Comme d’habitude, dans nos rubriques « test », nous apportons notre jugement le plus impartial possible car nous avons payé pour le vol en question. Nous avons choisi de voyager entre Singapour et Paris via Ho Chi Minh City (Saïgon) avec Vietnam Airlines, car la compagnie vietnamienne fait partie de Skyteam et que le tarif proposé était plus compétitif que ceux des vols directs depuis Changi.

Un départ de Singapour sans problème
Nous n’avons vu aucun officier d’immigration à l’aéroport de Changi. L’intelligence artificielle a fait son travail en vérifiant le passeport et la reconnaissance faciale. Ces appareils ont été installés en nombre afin d’éviter aux passagers toute attente. Il s’agit d’un progrès considérable. Nous avons eu le même accueil à notre arrivée. Il n’y a quasiment plus de queue pour entrer à Singapour.

L’aéroport de Changi dispose de plusieurs terminaux
Nous sommes partis du terminal 3. C’est un véritable centre commercial. Des boutiques à profusion pour ne pas partir les mains vides. Nous avons eu la possibilité de fréquenter rapidement le salon que partagent plusieurs compagnies aériennes. Il était très fréquenté lors de notre passage vers 16h (heure locale). Ce n’est pas le grand luxe mais vous pouvez vous restaurer et boire un café ou un alcool.

Le parcours entre Singapour et Ho Chi Minh City avec Vietnam Airlines
Nous avons voyagé sur le vol VN 654 en classe affaire. L’accueil du personnel de bord est très sympathique. Le siège est de bon confort. La compagnie laisse le siège vide à côté du vôtre pour un plus grand espace. Un plateau repas est servi. Vous avez un petit choix mais la distance entre les deux villes n’est pas très importante (un peu plus de 1000 km). Il faut environ 2 heures. Il n’y a pas de wifi, ni de programme de divertissement ( Inflight entertainment – IFE)

L’arrivée à l’aéroport d’Ho Chi Minh City, ça vous change de Changi…
Le passager est choyé à Singapour: terminal attrayant, boutiques, restaurants…). L’aéroport de Tan Son Nhat International Airport est nettement moins sympathique. A l’arrivée, il n’y a pas de pont de débarquement. Vous avez droit à une bonne vieille passerelle et un bus où les passagers sont entassés.

Accès au salon Lotus
Vous faites un tour rapide de la partie transit international de l’aéroport. On vous invite à aller dans le salon Lotus. Il se trouve au troisième niveau et est gratuit pour les passagers de la classe affaires. Le salon est ouvert toute la journée et est disponible pendant quatre heures consécutives. C’est un espace confortable et moderne pour se détendre dans un confort climatisé avec un buffet de produits locaux ou des boissons fraîches ou chaudes.

Les points de recharge pour ordinateurs portables et téléphones sont moins répandus que dans de nombreux salons de classe affaires, alors préparez-vous à rechercher les prises disponibles dans le coin salon. Cependant, une connexion Wi-Fi haut débit gratuite est facilement disponible.
Il est temps de rejoindre la salle d’embarquement
Il y avait un désordre indescriptible. Il a fallu prendre son courage à deux mains pour se frayer un passage et arriver au passage pour les business.
L’accueil dans l’A350-900 est très agréable. Une hôtesse a aidé à placer un bagage dans le coffre. C’était adorable car nous ne sommes plus vraiment habitués à ce type d’attention.

Un fauteuil qui a quelques défauts
Bien entendu, le siège est plus agréable qu’en classe économique. Cependant, nous avons trouvé quelques défauts. L’espace réservé aux pieds est plutôt étroit. Difficile d’avoir un vrai confort pour dormir. Par ailleurs, peu d’astuces pour ranger vos petites affaires personnelles.

Il ne faut pas avoir trop faim
On ne vous sert pas un dîner mais un souper. Il y a une différence. Les plats sont plutôt modestes. Il y avait deux choix de plats. il n’y avait aucun snack prévu dans le galet. Le petit déjeuner fut avalé rapidement car nous avions choisi un petit déjeuner continental et sans la traditionnelle omelette.

L’arrivée à Paris CDG
Encore une fois, nous avons dû passer par une passerelle et un bus… comme au Vietnam. Ce n’est pas très pratique. On peut supposer que la compagnie fait des économies d’escale. Non? L’arrivée dans le terminal 2E fut relativement rapide. L’immigration bénéficie d’une dizaine de passages avec un système de reconnaissance biométrique. Enfin une avancée ! Cependant le nombre de passagers arrivant à CDG2E mériterait qu’on y mette quelques moyens supplémentaires. Le terminal 3 de Singapour disposait d’au moins une vingtaine de systèmes de reconnaissance faciale.
La récupération des bagages fut rapide. Nous avons pu prendre un taxi sans faire la queue. C’est un plaisir!
Le seul handicap que nous connaissons depuis de très nombreuses années est l’encombrement de l’autoroute menant vers Paris.
Notre avis sur le long-courrier avec Vietnam Airlines : un personnel de bord attentif, un grand respect des horaires. Un siège business moyen. Un manque de générosité dans les repas. A l’aller nous avions utilisé Xiamen Airlines.
On reparlera du Vietnam car ce pays mérite d’être visité plusieurs fois. Les paysages sont réellement attrayants.