Les vacances d’été sont arrivées et le tourisme mondial en 2025 est confronté à une vague de nouvelles réglementations, incluant interdictions, amendes et taxes, visant à gérer le surtourisme, protéger l’environnement et réguler les comportements des voyageurs. Cette liste est non exhaustive. Une agence de voyages agréée peut vous fournir de nombreuses informations ainsi que le site de Diplomatie.gouv.fr
Taxes touristiques en hausse
Europe : des taxes pour limiter (officiellement) le surtourisme
De nombreuses destinations européennes ont introduit ou augmenté les taxes touristiques pour financer la préservation des sites et limiter la surfréquentation. À Amsterdam, la taxe de séjour atteint 12,5 % du prix de l’hébergement plus 3 € par personne et par nuit, l’une des plus élevées d’Europe. Venise impose une taxe d’entrée de 5 € pour les visiteurs à la journée, avec des amendes allant jusqu’à 300 € pour non-paiement. En Espagne, les Baléares appliquent une taxe écologique de 2 à 4 € par nuit, tandis que Barcelone envisage une hausse à 7 € par nuit en 2026. En France, Paris a triplé sa taxe de séjour pour les Jeux Olympiques 2024, la maintenant à 11,20 € pour les hôtels 5 étoiles.
Hors Europe : des frais pour la durabilité (on va essayer d’y croire)
Au-delà de l’Europe, Bali a instauré une taxe touristique de 10 $ (environ 9 €) par visiteur pour protéger ses ressources naturelles, avec des contrôles stricts aux aéroports. La Nouvelle-Zélande exige une taxe de 100 NZD (55 €) pour les visiteurs internationaux, visant à financer la conservation. Ces taxes, bien que modiques, s’ajoutent aux coûts de voyage, incitant les voyageurs à planifier leurs budgets avec soin.
Restrictions sur les comportements
Pour préserver leur patrimoine, plusieurs destinations imposent des interdictions strictes. À Rome, s’asseoir sur les escaliers de la Piazza di Spagna ou jeter des pièces dans la fontaine de Trevi hors des zones désignées entraîne des amendes de 250 à 400 €. Au Japon, Kyoto interdit de fumer dans les rues du centre-ville (amende de 1 000 ¥, environ 6 €), et l’île de Miyajima bannit la consommation de nourriture en public. Singapour maintient des règles strictes : mâcher du chewing-gum ou jeter des déchets entraîne des amendes de 1 000 SGD (700 €). On peut ajouter que de plus en plus de pays interdisent le vapotage et le matériel qui va avec. En Thaïlande, l’usage du cannabis récréatif est désormais proscrit (voir notre article)
Limites d’accès pour lutter contre le surtourisme
Certaines destinations restreignent l’accès pour protéger leurs sites. Santorin limite le nombre de croisiéristes à 8 000 par jour, avec des amendes pour les opérateurs non conformes. Au Pérou, Machu Picchu impose des quotas stricts (2 500 visiteurs par jour) et des circuits à sens unique, avec des sanctions pour non-respect des horaires. En Thaïlande, l’île de Koh Tachai est fermée aux touristes pour préserver son écosystème, et des amendes de 2 000 THB (55 €) s’appliquent pour les intrusions.
Amendes renforcées pour les infractions
En Europe, les amendes pour infractions routières sont de plus en plus traquées grâce à la directive européenne 2025/413, qui élargit la liste des infractions transfrontalières (excès de vitesse, stationnement illégal, passage au feu rouge). En Italie, les amendes pour circulation avec une plaque étrangère non enregistrée au REVE (Registre des Véhicules Étrangers) après 60 jours vont de 712 à 2 848 €, avec possible confiscation du véhicule. En France, les amendes pour stationnement illégal à Paris atteignent 50 €, tandis que les excès de vitesse peuvent coûter jusqu’à 1 500 € pour les infractions graves.
Comportements inappropriés
Les comportements irrespectueux sont sévèrement sanctionnés. À Barcelone, porter un bikini ou être torse nu dans les rues entraîne une amende de 300 €. En Croatie, à Dubrovnik, marcher en tongs dans la vieille ville peut coûter 100 €. Ces mesures visent à préserver la qualité de vie des résidents, respecter les us et coutumes et l’image des destinations touristiques.