On évoque régulièrement les obstacles pour se rendre sur le site de Machu Picchu: le récent accident dans lequel un bus touristique s’est écrasé et a fait 31 blessés, dont des locaux et des étrangers, a encore causé des désagréments aux touristes et aux voyagistes. L’entreprise locale de transport a négligé l’entretien des bus. Elle a donc réduit le nombre de trajets afin de réparer de nombreux autocars. Cette situation a entraîné de longues files d’attente et des retards dans le transport des visiteurs.
En temps normal, le transporteur Consettur exploite environ 28 bus pour transporter les touristes du Machu Picchu Pueblo à la citadelle
Actuellement, seuls 20 bus sont en service. En conséquence, de nombreux voyages quotidiens ont été suspendus, affectant des centaines de touristes qui ne trouvent pas de place. Cela a provoqué de la frustration chez ceux qui ont attendu des heures, voire des jours, pour respecter leur plan de voyage.
Flux de visiteurs réduit
Francisco Basili, président de l’Association péruvienne de tourisme d’aventure et d’écotourisme (APTAE) a expliqué que chaque bus peut effectuer jusqu’à trois trajets quotidiens. L’absence de huit bus réduit le nombre à 24 trajets quotidiens, ce qui affecte des centaines de touristes. En raison du retard, le ministère de la Culture tente d’atténuer la situation en permettant à ceux qui manquent leur ascension prévue d’accéder au prochain créneau disponible. Cependant, cela ne résout pas le problème, car de nombreux visiteurs ne peuvent pas monter à la fin de la journée.
Des contrôles techniques peu fiables
Le ministère des Transports et des Communications est intervenu indirectement en suspendant temporairement la société chargée de procéder aux contrôles techniques des bus. Cela indique une défaillance dans le système de contrôle et de sécurité des véhicules. Cependant, le ministère du Tourisme et le ministère de la Culture, impliqués dans cette affaire, insistent sur le fait que la société doit assumer ses responsabilités et assurer un service sûr et efficace.
Monopole et solutions possibles
Le monopole de Consettur sur le transport vers le Machu Picchu a été vivement critiqué. La corporation du tourisme estime qu’il n’est pas viable de s’appuyer sur une seule entreprise pour l’accès au sanctuaire historique. Elle suggère que de nouvelles entreprises offrant le même service soient autorisées à entrer sur le marché, ou que des systèmes alternatifs tels qu’un téléphérique soient mis en place pour diversifier l’accès.
Il n’est jamais sain de compter sur un monopole pour le transport des touristes. De plus, un seul incident, comme un glissement de terrain ou un accident de bus, peut perturber le flux de touristes. Ces perturbations ont des répercussions sur les visiteurs et sur l’économie locale, qui dépend fortement du tourisme.