Plusieurs médias se sont empressés de déclarer la faillite de Virgin Atlantic. Il était nécessaire de nuancer afin d’éviter une incompréhension.
La compagnie aérienne Virgin Atlantic demande la protection américaine contre les faillites. Les termes « faillite ou dépôt de bilan » auraient mérité un minimum d’explication.
Sur le sol britannique, aujourd’hui Virgin Atlantic tient le choc
La compagnie aérienne a repris les vols passagers réguliers le 20 juillet, après avoir suspendu les vols pendant les premiers stades de la pandémie de coronavirus. Actuellement, Virgin Atlantic exploite un horaire de vol limité vers Hong Kong, New York, Los Angeles et la Barbade depuis son hub de Londres Heathrow. Dans un communiqué, Virgin Atlantic indique : « Le processus que nous avons demandé est une restructuration de solvabilité d’une société anglaise ».
Le dépôt en chapitre 15 est une procédure de sauvegarde aux Etats-Unis
La compagnie aérienne fondée par Richard Branson a déposé mardi une sorte de mise en faillite aux États-Unis. Mais Virgin Atlantic a demandé la protection de la compagnie sous chapitre 15 qui qui diffère de la protection du chapitre 11 normalement recherchée par les transporteurs en difficulté qui cherchent à se réorganiser.
Virgin Atlantic n’est pas en faillite mais elle protège ses actifs
En fait, Virgin Atlantic n’est même pas entré en « administration » – la version britannique de la faillite – sur son marché intérieur. Par contre, la compagnie a préféré se protéger sous chapitre 15 devant un tribunal de New York. Ce n’est pas un dépôt pur et une simple de protection contre les faillites aux États-Unis, mais plutôt une mesure visant à protéger les actifs de la compagnie aérienne aux États-Unis contre d’éventuelles réclamations de créanciers ici alors qu’elle poursuit son plan de sauvetage au Royaume-Uni.
Virgin Atlantic a encore besoin de liquidités
Comme toutes les compagnies aériennes, la compagnie britannique a besoin de fonds. Elle a préparé un plan de sauvetage qui doit être présenté devant un tribunal britannique. Virgin Atlantic a averti qu’elle pourrait manquer d’argent le mois prochain si son plan de sauvetage échouait. L’effort de restructuration en cours du transporteur comprend un programme de restructuration volontaire avec les créanciers qui fait actuellement son chemin devant les tribunaux britanniques.
Virgin Atlantic a indiqué aux médias de remédier aux déclarations erronées.