C.A.T. , notre chroniqueur “lifestyle” vous emmène une fois encore sur sa planète “food”. On apprend beaucoup !
Troisième chapitre de notre série sur les plats à emporter en période de quarantaine. Envie de soleil et de dépaysement par ce temps morose ? Partons pour le Mexique et son populaire plat de street food, les tacos.
Ni un sandwich, ni un wrap, le taco est un plat en apparence simple, mais dont les ingrédients demandent une préparation assez soignée. Tout bon mexicain sait reconnaître le goût des bons tacos, l’un de plats nationaux préférés, avec le pozole, le mole et les tamales. Ses origines se perdent dans la nuit des temps, assez mythologiques à vrai dire, datant de l’époque d’avant la conquête espagnole du Nouveau Monde. Parmi ces mythes, celui du serpent plumé Quetzacoatl qui aurait fait don du maïs aux humains afin qu’ils n’aient pas faim.
On dit que même Moctezuma utilisait la tortilla de maïs comme une sorte de cuillère pour contenir sa nourriture, qui se composait de cochenille, de haricots et de piment. De plus, c’était une façon d’apporter la nourriture que les femmes préparaient aux hommes qui travaillaient dans les champs. Avec l’arrivée d’Hernán Cortés. Il se produit l’intégration de la nourriture préhispanique dans la diète européenne.
Le mot taco vient du Nahuatl tlahco, qui signifie «moitié» ou «au milieu», car son contenu est placé au centre de la tortilla. Certains historiens pensent qu’il vient d’une autre langue autochtone, le tacualli, et qui signifie “omelette farcie au ragoût”. En 1997, l’Etat mexicain a déclaré le 31 mars comme la journée mondiale du taco.
C.A.T.