27 avril, 2024
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Une « hécatombe sur l’emploi » à Roissy-Charles-de-Gaulle ?

Alors que l’aéroport parisien tourne au ralenti depuis un an, jusqu’à 30 000 emplois pourraient être en danger, rapporte « Le Monde ». On n’évoque jamais le fait que l’activité du voyage permet d’assurer de milliers d’emplois indirects. On ne se bat pas assez sur le sujet. Aujourd’hui, on le voit …

Aéroports de Paris : des pertes et des sous-traitants qui vont payer

Depuis plus d’un an, le monde du transport aérien vit au ralenti. Avec l’épidémie de Covid-19, les déplacements se sont considérablement réduits. Le Groupe ADP a ainsi subi une perte financière de 1,17 milliard d’euros en 2020 et a engagé un plan de départs qui va réduire ses effectifs de 11 %. Mais, comme le détaille Le Monde, des milliers d’employés de sous-traitants sont aussi menacés à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Au total, jusqu’à 30 000 emplois pourraient être menacés par la crise.

Des emplois parfois insoupçonnés

700 et 800 entreprises sont directement liées à l’activité économique de l’aéroport : bagage, sécurité, assistance aéroportuaire, boutiques, taxis … La situation pourrait bien provoquer « une hécatombe sur l’emploi », selon Nordine Kebbache, délégué CGT. Certains estiment ainsi que jusqu’à 30 000 postes pourraient être supprimés d’ici à la mi-2022. Un chiffre considérable alors que selon les chiffres de fin 2019, l’aéroport emploie directement ou indirectement 94 000 personnes. Les VTC ou encore les hôtels qui mettent en place des plans de sauvegarde de l’emploi sont aussi menacés.

7 000 emplois menacés à court terme

La situation pourrait s’aggraver très rapidement pour certains salariés des sous-traitants. Ainsi, durant le premier semestre 2021, ce sont 7 000 emplois qui sont menacés sur la zone aéroportuaire. À chaque fois, il s’agit de petits PSE, concernant souvent quelques dizaines ou centaines de personnes, qui sont menés.

des milliards d-euros pour Air France

Air France s’attaque à la sous-traitance

Air France, lourdement impactée par la crise du Covid-19, aurait de son côté « pris la décision de renégocier tous ses contrats avec la sous-traitance », déplorent les organisations syndicales. La décision aussi du groupe ADP de concentrer son activité sur le terminal 2 a eu des conséquences pour ceux dont l’activité se situait sur le 1 ou le 3. Alors que d’autres grands groupes aériens ont déjà réduit fortement leur masse salariale. Air France le ferait au compte-gouttes. Les pertes abyssales de 7 milliards annoncées en 2020 ne sont que la partie cachée de l’iceberg.

pas assez d-argent pour les biotech …

En attendant, l’état renfloue et n’apporte que peu à certains secteurs stratégiques comme les entreprises technologiques ou les entreprises de biotech.

Nous reviendrons bientôt sur le sujet !

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