Quelles sont les destinations qui proposent des avantages à ceux et celles qui veulent s’y installer temporairement pour combiner travail à distance et découverte d’une nouvelle culture ? Voici une brève liste, par continent :
Amérique du Nord et Centrale
Hawaï : le programme de relance « Movers and Shakas » moversandshakas.org veut attirer des télétravailleurs sur l’île. Les candidats sélectionnés auront droit à un vol gratuit vers Hawaï et, en échange, devront contribuer -avec leur travail et aussi à travers le volontariat- à améliorer les conditions de vie des autochtones.
Mexique : possibilité d’un séjour prolongé d’un an, renouvelable pour trois années successives, en justifiant des revenus mensuels d’un minimum de 1620 US$ ou une garantie bancaire de 27 000 US$.
Costa Rica : le visa pour le Costa Rica s’appelle « Rentista » et permet aux travailleurs indépendants étrangers de rester jusqu’à 2 ans dans le pays, avec la possibilité de le prolonger. Ceux qui restent sur place pendant deux ans avec ce type de visa peuvent également demander la résidence permanente après trois ans ou plus – sans avoir à renoncer à leur nationalité d’origine. Les candidats doivent justifier d’un revenu de 2500 US$ par mois pendant deux ans ou effectuer un dépôt de garantie de 60 000 US$ dans une banque costaricienne.
Caraïbes
Bermudes : le programme « Work & Study remotely from Bermuda » s’adresse à ceux et celles qui veulent travailler ou étudier à distance. Plus d’informations sur gotobermuda.com/workfrombermuda
Îles Caïman : séjour de deux ans garanti pour les télétravailleurs justifiant des revenus annuels d’un minimum de 100 000 US$ ou de 150 000 US$ pour un couple.
Montserrat : cette île britannique au sud-est de Porto Rico a lancé le programme des visas pour un an appelé « Escape. Work. Explore » destiné aux télétravailleurs justifiant des revenus supérieurs à 70 000 US$ annuels.
D’autres îles comme Anguilla, la Barbade et Antigua et Barbuda proposent également ce type de visas.
Asie
Thaïlande : ce pays octroie deux types de visas adaptés aux nomades numériques. Le visa touristique de 3 mois qui permet d’entrer dans le pays qu’une seule fois tous les 3 mois. Le visa à entrées multiples de 6 mois est un peu plus cher, mais il accorde des entrées illimitées sur la durée de la période et chaque séjour ne doit pas dépasser les 60 jours. Il faut justifier d’un minimum de 6 000 US$ sur son compte bancaire.
Vietnam : ce pays octroie des visas touristiques multi-entrées de 1 mois ou 3 mois, mais pas de visas long durée. Les visas touristiques d’un an sont disponibles, mais uniquement pour les titulaires de passeports américains.
Indonésie : si on souhaite profiter du soleil balinais pour un peu plus de 60 jours, on peut demander un visa culturel social (B-211 Visa Budaya) qui peut être prolongé jusqu’à 4 fois pendant 30 jours sans avoir à quitter le pays, ce qui signifie qu’on peut rester sur place jusqu’à 180 jours. Pour demander ce type de visa on doit se munir d’une lettre de parrainage d’un citoyen ou d’une organisation indonésienne, faire une demande auprès d’une ambassade ou d’un consulat en dehors de l’Indonésie et montrer un relevé bancaire avec suffisamment de fonds pour voyager dans le pays.
Cambodge : l’un des pays d’Asie du Sud-Est où les visas pour rester à long terme sont très faciles à obtenir, même à l’arrivée sur sol cambodgien. Par contre, il n’est pas aussi facile qu’avant de prolonger le visa à long terme. Un cas semblable à celui du Vietnam : le Cambodge n’a pas de visas conçus spécialement pour les nomades numériques, cependant, ils proposent de nombreuses options pour un visa de longue durée qui permettent de travailler légalement depuis le pays (tant que ce n’est pas dans un établissement au Cambodge). Les visas cambodgiens «ordinaires» (classe E) sont une bonne option si on envisage de rester au Cambodge pour une période prolongée.
Océan Indien et Océanie
Maurice : programme « Visa Premium » qui permet d’accéder à un séjour d’un an sur place en justifiant d’un contrat de travail à l’étranger.
Australie : le visa vacances-travail australien permet d’y rester sur place pendant un an. Cela s’adresse à des candidats et candidates entre 18 et 30 ans (ou de 18 à 35 ans pour les citoyens canadiens, français et irlandais). Ce visa permet de travailler à court terme en Australie, d’étudier jusqu’à 4 mois ou de voyager vers et depuis l’Australie autant de fois qu’on le souhaite au cours de la période de 12 mois. Pour être admis, il faut postuler en ligne depuis l’étranger et ne pas être accompagné d’enfants à charge. En outre, il est obligatoire d’avoir au moins 5 000 US$ d’économies et justifier d’un revenu d’au moins 43 142 US$ par année avant impôt
Moyen Orient
Dubaï : en justifiant des revenus mensuels de 5000 US$, les EAU proposent un séjour valable pour un an qui garantit aux télétravailleurs tous les services accessibles aux résidents.
Europe
Allemagne : le gouvernement Merkel offre aux freelanceurs spécialisés dans les secteurs de la médicine et du droit la chance de travailler en Allemagne pendant une période de trois mois, avec une possibilité de convertir ce permis de séjour en permis de résidence temporaire.
Islande : permis de séjour de six mois pour les télétravailleurs en possession d’un contrat de travail octroyé dans le pays d’origine et justificatif de revenus mensuels de plus de 7000 US$.
République Tchèque : ce pays propose des visas pour longs séjours (plusieurs années) à ceux et celles qui peuvent justifier suffisamment de revenus et qui sont en possession d’une assurance santé.
Estonie : la « visa nomade digitale » donne le droit aux télétravailleurs qui justifient des revenus mensuels bruts d’un minimum de 3504 € de travailler sur place et parcourir le pays pendant un an.
Géorgie : il faut justifier d’un revenu mensuel minimum de 2000 US$ pour avoir accès au programme de longs séjours destiné aux télétravailleurs.
