24 avril, 2024
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La presse est en difficulté et ce n’est pas nouveau… certains cherchent de nouveaux moyens… comme notre ami Jean …

La presse vit des moments difficiles. Elle ne manque pas de lecteurs, notamment dans le tourisme car la plupart des publications sont gratuites. Alors, vous nous direz : mais comment vivez-vous ? En temps habituels, la presse gratuite vit de la publicité. On peut comprendre aisément qu’actuellement, elle fait défaut. Certains, ont demandé des prêts. D’autres assurent les frais sur leur deniers personnels. Et il y en a qui inventent de nouveaux moyens assez limite, il faut bien le dire !

Il faut tirer le chapeau à notre ami Jean à Marseille …

« Tu es, depuis de nombreuses années, le leader de la presse du tourisme (selon tes statistiques). Tu sais créer de nouvelles rubriques afin d’attirer de nouveaux annonceurs. Il n’y en a pas une qui ne soit patronnée par une institution ou entreprise. Tu adores les scoops, parfois ratés et méchants. Mais tu sais faire parler de ton canard marseillais. Mais, là, je tire mon chapeau quand tu tentes de « vendre » ton Membership Club …”

Dans le secteur du tourisme, la presse reste discrète sur son économie

Si nous évoquons régulièrement les grandes difficultés de nos amis agents de voyages et voyagistes, nous évoquons rarement les problèmes des « journaux du tourisme ». Les professionnels du secteur ont la chance de bénéficier d’une presse touristique quasiment gratuite. Pourtant, même sur Internet, il y a de nombreuses dépenses. L’entretien du site, son hébergement, l’envoi de newsletters et surtout le travail des journalistes ou pigistes. Ceux-ci sont pour un grand nombre ont des contrats précaires. Beaucoup vivent de « piges » écrites pour diverses publications. Quand les journaux vont mal, ils sont les premiers à en souffrir. Vous pouvez imaginer la situation difficile des publications du tourisme. Vous pouvez poser la question à l’AJT (association des journalistes du tourisme) … dont nous faisons partie!

La plupart ne vivent que de la publicité

Certaines sociétés ont ajouté d’autres activités rémunératrices afin de ne pas trop avoir de dépendance de la publicité. Mais aujourd’hui, l’évènementiel, par exemple, est au point mort. Comme les français ne peuvent voyager qu’en France, la publicité est rare malgré les budgets dont disposent les offices du tourisme. Il est impossible de changer par un modèle payant du jour au lendemain. Nous avons pu voir que certains faisaient appel aux dons des lecteurs. D’autres comme notre collègue Jean a quelques idées en réserve…

Marseille

Notre ami Jean a développé beaucoup de thématiques

Il a su attirer les réceptifs avec un magazine DMC, il a tenté de se spécialiser sur la croisière, il a une édition sur l’aérien, les voyages responsables, sur la France et sur l’Outremer … sans parler du salon ! Bref, il est partout … là, où il peut attirer un annonceur.

Il a lancé le « MemberShip Club By … »

Il a même inventé un nouveau moyen d’attirer vers lui quelques patrons. Nous avons reçu par mégarde une copie d’un message de notre ami Jean … envoyé à un patron dont nous tairons le nom :

« Salut xxxx

J’espère que tu vas bien. Tu sais que la presse pro n’est pas au mieux de sa forme compte tenu du contexte.

Avec notre « MemberShip Club by xxxx », nous voulons nous démarquer et créer une véritable communauté impliquée autour de notre média qui doit rester libre, indépendant et aussi objectif que possible.

Nous avons besoin que les professionnels s’engagent dans le soutien à leur presse, sous peine de la voir disparaître un jour. En effet, notre business-model basé sur la pub a vécu.

Peu à peu, nous devons faire comprendre à nos lecteurs que le journalisme (indépendant) a un prix et qu’ils doivent soutenir leurs journaux pour qu’ils puissent continuer à vivre.

A ce sujet, j’ai pensé qu’avec ta xxxx, (ou autre ?) tu pourrais offrir un abonnement MemberShip Club groupé à tous les patrons d’agences du réseau xxxx.

Suggestion : tu pourrais même inclure cette aide dans une sorte de bourse pour la presse et la faire abonder par les fournisseurs ? Tu ferais une très bonne action qui ne te coûterait pas d’argent, en plus !

Cela s’est déjà fait par le passé, pour la presse papier. Il y avait des abonnements groupés à l’ensemble des titres. Alors pourquoi pas maintenant ? »

On ne va pas lui jeter la pierre car il doit faire feu de tout bois. Mais de là à demander que les « fournisseurs » sponsorisent indirectement le « membership » de notre ami Jean. Là, c’est gonflé. Non ?

Dans cette chronique, nous ne visons pas les journalistes qui travaillent au sein de l’entreprise.

Va-t-il en laisser pour les autres ?

Il faut reconnaitre que nous sommes mal à l’aise quand un grand média, comme celui-là, tente de commercialiser une adhésion payée indirectement (par les fournisseurs). Prévenez-nous si ce média est devenu une association à but non lucratif !

Pour notre part, il nous semble préférable de demander de l’argent pour des travaux bien spécifiques et de la publicité. En attendant, nous finançons avec nos propres moyens notre publication afin de rester, réellement, libres et objectifs ????

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