Le phénomène n’est pas nouveau et il semble même s’amplifier. À Milan, on peut goûter aux pâtisseries du Café Prada, à Hong Kong certains se délecte d’un croque-monsieur et des frites chez Pain Grillé, l’adresse gourmande signée Agnès b. Mais, celui avait déjà pris de l’avance est sûrement Giorgio Armani qui, depuis les années 80, inaugure de Paris à Dubaï, en passant par Tokyo et Le Caire, des restaurants, des cafés mais aussi des hôtels de luxe. De mauvaises langues affirment qu’il sert plus de couverts que de vêtements.
Gucci ouvre un nouveau restaurant à Tokyo
Avec la maison de couture Gucci, Massimo Bottura, ouvrira à Tokyo, un autre restaurant à partir d’avril 2021. Le troisième Gucci Osteria se trouve au dernier étage du Gucci Namiki, le nouveau magasin phare de Tokyo. En termes de préparations culinaires, cependant, il est pris en charge par Karime Lòpez, qui a reçu une étoile Michelin en tant que chef cuisinier chez Gucci Osteria à Florence en 2019.
Pour le groupe de luxe Kering : l’art culinaire se marie très bien avec la mode
Pour le groupe de mode Kering, auquel appartient Gucci, le monde de l’art culinaire n’est pas un nouveau territoire. En janvier 2018, le premier restaurant a ouvert dans le monde de l’aventure « Gucci Garden » à Florence et en 2020 un Gucci Osteria à Beverly Hills. Ces projets ont également été mis en œuvre avec le chef trois étoiles Massimo Bottura, qui est un ami d’enfance du PDG de Gucci, Marco Bizzarri.
Fidéliser les clients à la marque
De nouvelles expériences qui permettent d’attirer subtilement de nouveaux clients ou de fidéliser sa communauté existante. Il s’agit aussi de l’inciter indirectement à consommer, encore et toujours, dopant par la même occasion les ventes et chiffres d’affaires de la marque concernée. “Si le restaurant s’inscrit harmonieusement dans le discours de marque, cela va contribuer à la consolider et renforcer sa relation avec le client. Joseph Pine, co-auteur de The Experience Economy : « Ils associeront ainsi des sensations agréables, des bons moments qu’ils ont pu ici avoir à leur propre perception de la marque et de ses produits ».
Et pourquoi pas avec une marque de voyages ?
