18 avril, 2024
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Voyager est possible !C’est même le moment rêvé … mais …

Faites très attention aux consignes de voyage ces temps-ci. Dépassées, même de peu, les 72 heures pour le test PCR, c’est s’assurer d’un embarquement refusé, que vous soyez ou non vaccinés.

Voyager est possible. C’est même le moment rêvé. A une seule condition : lire scrupuleusement les consignes particulières liées à la COVID. Et surtout les respecter à la lettre. Expérience vécue. Et ça ne va pas de soi !

lisez-les vraiment ces consignes et respectez les scrupuleusement

Je l’avoue ça m’a un peu agacée cette dizaine de rappels d’EasyJet me rappelant encore et encore les documents indispensables à mon voyage à Venise pour l’aller et le retour. Visiter Venise ces jours-ci est un rêve. Pour qu’il ne tourne pas en cauchemar, lisez-les vraiment ces consignes et respectez les scrupuleusement.

Du vécu …

A l’enregistrement, au départ du vol Venise-Marco Polo de 20h50 vers Paris-Orly ce lundi 31 mai, j’ai vu cinq personne se voir refouler parce que leur test PCR, bien que négatif, dépassait –parfois de très peu- les 72 heures maximum autorisées pour monter à bord. Devant les guichets, je rencontre deux couples dont un avec un bébé, fort remontés contre la compagnie d’aviation. La veille, et pour les mêmes raisons, on leur avait refusé à eux aussi de monter à bord ainsi qu’à un petit groupe de jeunes touristes. Le père du bébé m’explique qu’ils ont dû trouver tardivement une chambre d’hôtel à leurs frais, trouver de quoi dîner (le couvre-feu étant actuellement fixé à 23 h en Italie), payer de nouveaux billets nettement plus chers et payer un nouveau test PCR fait à l’aéroport au tarif de 225 € à eux deux. Total un dépassement de quelque 800 € sur le budget initial. La femme du second couple, ayant appris que certaines compagnies exigeaient le document imprimé plutôt que les résultats de laboratoire envoyés sur les téléphones portables, a fait appel, par sécurité, au service de l’aéroport : 20 € par tirage…Ceci bien entendu en plus des nouveaux billets, de la chambre d’hôtel et du nouveau test PCR.

Précision : toutes ces personnes avaient bénéficié de deux doses vaccinales et fait un test PCR avant le départ.

Le souci majeur, dans une ville comme Venise, est que la majorité des laboratoires ne garantissent pas le résultat à moins de 72 heures surtout si votre vol s’effectue un week-end ou un lundi ; ils sont fermés le samedi et le dimanche. A ma demande le Consulat de France m’avait orientée vers un laboratoire Sherman, seul dont les résultats leur semblent assurés dans les temps impartis. Au retour, vous n’êtes pas quittes pour autant. Une longue file se forme à Orly ou chaque personne est recontrôlée avec sa pièce d’identité et son test PCR.

Arrivée à Paris – photo Evelyne Dreyfus

Des contrôles systématiques !

Venise dans sa majesté actuelle se mérite tout comme d’autres joyaux touristiques. Le voyage se prépare avec un peu plus de contraintes mais, sur place, ça en vaut la peine. Et surtout ne comptez pas sur le facteur chance : vous avez peu de chances de passer incognito. Les contrôles ne sont pas aléatoires actuellement mais systématiques. Inutile de dire qu’ils occasionnent quelques grincements de dents pour ne pas dire plus. Et c’est le personnel des aéroports qui se fait insulter car de nombreux voyageurs ne veulent pas entendre qu’il s’agit là d’une exigence du gouvernement français. Mais en attendant d’avoir un document européen harmonisé, c’est le prix à payer.

Evelyne Dreyfus

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