La société américaine d’autopartage Turo arrive en France en ce mois de juin, avec un business plan calqué sur celui de Airbnb dans l’immobilier, ce qui représente une forte concurrence aux agences de location de voiture traditionnelles.
L’expansion de la plateforme intervient à un moment où le tourisme post/mi-COVID commence à se réchauffer, et quand la location des voitures s’avère difficile et coûteuse en raison des des problèmes de chaîne d’approvisionnement de véhicules.
Turo a acquis son concurrent français OuiCar, qui possède un réseau de 30 000 locations de particuliers et professionnels, ouvrant ainsi le marché et montrant sa volonté d’expansion en Europe. Turo n’a pas partagé les termes de l’accord mais, dans un premier temps, le loueur maintiendra la marque OuiCar avant de commercialiser la flotte sous sa propre marque.
Outre les États-Unis, et maintenant la France, le service de Turo est aussi disponible au Royaume-Uni et au Canada. Auparavant, Turo offrait également son service en Allemagne, après qu’un investissement de Daimler ait permis à l’entreprise de reprendre la filiale d’autopartage du constructeur automobile, Croove. Cependant, au début de la pandémie, Turo a décidé de mettre fin à ses opérations en Allemagne.
