Les quatre condamnés, parmi lesquels un militant actif prodémocratie, avaient été accusés d’actes de terreur brutaux et inhumains. L’armée au pouvoir poursuit une répression sanglante contre ses opposants, avec plus de 2 000 civils tués depuis le coup d’Etat de 2021.

114 condamnations à mort ….
La junte avait fait savoir le mois dernier qu’elle entendait mener à bien ces exécutions, malgré les avertissements de la communauté internationale. La dernière exécution capitale en Birmanie remontait à 1988, selon un rapport d’experts des Nations unies de juin, qui dénombrait 114 condamnations à mort depuis le coup d’Etat. Ces experts avaient averti que les exécutions pourraient s’accélérer, faute de réaction de la communauté internationale.

Les condamnations de l’étranger ont sûrement peu d’effets
La France « condamne fermement » les exécutions de « quatre prisonniers politiques » en Birmanie, qui constituent « une nouvelle étape dans l’escalade des atrocités commises par la junte birmane depuis le coup d’Etat », a déclaré lundi la porte-parole du ministère des affaires étrangères français. L’Union européenne « condamne fermement » ces exécutions « pour des motifs politiques », a réagi, de son côté, le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, dans un communiqué.
Le texte vient en partie du journal Le Monde