Alors que les frontières de la Nouvelle-Zélande sont à nouveau ouvertes à presque tous les voyageurs depuis quelques jours, selon les propos rapportés par le quotidien britannique The Guardian, le ministre du tourisme Stuart Nash a déclaré la semaine dernière que son pays souhaitait attirer des vacanciers fortunés “dépensiers” au lieu de ceux qui “voyagent dans notre pays avec dix dollars par jour et mangent un plat de nouilles en deux minutes”.
Les voyageurs à petit budget sont les bienvenus, mais ne devraient pas être au centre de l’industrie du tourisme. Il y a deux ans, Nash a suscité des critiques avec une déclaration similaire. À l’époque, il avait souligné qu’il voulait attirer les étrangers “qui voyagent en classe affaires, louent un hélicoptère et mangent dans des restaurants haut de gamme”. Cependant, ce sont précisément les clients avec des budgets de vacances plus faibles qui jouent un rôle important dans l’économie de l’État insulaire. Les étudiants internationaux rapportaient au pays environ cinq milliards de dollars par an avant la pandémie, mais ces revenus sont tombés à environ 1,3 milliard de dollars au cours de 2021.
