26 avril, 2024
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Devises: les répercussions de la hausse du dollar US dans le tourisme

L’euro a atteint un plus bas niveau en 20 ans, lundi 5 Septembre, après que la Russie a annoncé qu’elle fermerait son principal gazoduc vers l’Europe en raison de ce qu’elle a décrit comme des problèmes de maintenance. Le tourisme risque de souffrir si l’euro continuait sa chute par rapport au dollar US.

L’euro est encore descendu sous 1 usd !

La monnaie de l’Union européenne a chuté de 7 % à 0,9884, navigue toujours autour de la parité. L’euro atteint son plus bas niveau depuis 2002. L’euro valait 1,19 $ lors de son lancement le 1er janvier 1999 et a culminé à 1,60 $ en 2008. Son plus bas record est survenu en octobre 2020 lorsqu’il est tombé à 83 cents, alors que COVID-19 frappait l’économie mondiale

Plusieurs voyagistes se sont protégés

Certains grands TO se sont protégés sur les contrats qu’ils ont avec des hôteliers dont les prix sont communiqués en Dollar US. Hormis une éventuelle hausse du prix de l’aérien, les clients n’ont rien à craindre.

Les TO qui non pas pris de précaution

Il faut bien sûr poser la question à votre agence de voyages sur la garantie du prix en Euro du package acheté. Dans le cas, où le voyagiste ne garantit pas le prix de la prestation terrestre, en fonction de l’évolution des devises, cela risque de faire mal au portefeuille !

Les autres monnaies ne font pas beaucoup mieux que l’euro

Par exemple le yen a fondu de plus de 20% depuis un an. Début septembre, la livre britannique est brièvement passée sous 1,15 dollar pour la première fois depuis mars 2020. Le peso cubain atteignait dimanche son niveau le plus bas depuis les années 1990 par rapport au dollar américain, au moment où l’île traverse sa pire crise économique en 30 ans.

Tandis que d’autres devises suivent la hausse du dollar US

Par exemple le Rial omanais (OMR) qui serait la troisième devise la plus élevée au monde. La monnaie d’Oman est indexée sur le dollar américain.

Le Dinar bahreïni (BHD) : la ​​deuxième devise la plus élevée au monde. Bahreïn dépend fortement des exportations de pétrole. Bahreïn attire des expatriés du monde entier.

Le Dinar koweïtien (KWD) serait la monnaie la plus élevée au monde. Le dinar koweïtien est depuis un certain temps la devise la plus élevée du monde en raison de la stabilité économique du pays riche en pétrole.

Les bourses européennes en baisse

Le journal La Tribune précisait : “L’arrêt complet du gazoduc Nord Stream fait aussi du mal aux bourses européennes. La place financière allemande, pays où l’économie est la plus dépendante au gaz russe, plongeait lundi matin, à l’ouverture, de 2,67%. Milan (-2,32%) et Paris (-2,08%) suivaient, mais Londres, moins sensible, ne reculait que de 0,87%.

Des résultats qui sont dans la lignée de la semaine dernière. Sur l’ensemble de la semaine passée, la cote parisienne avait reculé de 1,70%.

Parmi les points positifs de la semaine écoulée pour les investisseurs, le prix du gaz avait nettement reflué, chutant de plus d’un tiers pour finir à 210 euros le mégawattheure sur le marché de référence, le TTF néerlandais.  Il avait frôlé son record historique de 345 euros le mégawattheure le 26 août. En début d’année, il évoluait autour des 70 euros”.

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1 COMMENTAIRE

  1. Cela me rappelle l’époque des années 90 où en tant que tour operator nous etions facturés en dollars par nos prestataires et celui-ci qui ne faisait qu’augmenter par rapport aux francs.. il fallait se protéger, acheter des dollars, anticiper.. Surtout si nous voulions afficher des prix garantis… Un vrai casse-tête.

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