29 mars, 2024
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La situation serait tendue entre le Maroc et la France

Dans un climat de tensions entre Rabat et Paris, la mission de l’ambassadeur du Maroc en France a pris fin cette semaine, sans qu’un successeur ne soit désigné.

l’ambassadeur Mohamed Benchaaboun avec le président Macron

Le parlement Européen vote une résolution qui ne plaît pas au Maroc

La date de la fin de la mission du représentant diplomatique marocain en France “intervient le jour où le Parlement européen a voté une résolution appelant les autorités marocaines à respecter la liberté de la presse”, écrit le média Hespress. 

“Cela ne saurait être une simple coïncidence”, note le site d’information Medias 24, qui décrit “une annonce aussi sobre et froide que peuvent l’être les colères du Maroc”.

Respect de la liberté des médias

Le 19 janvier, le Parlement européen a en effet adopté à une large majorité une résolution, non contraignante, enjoignant aux autorités marocaines de “respecter la liberté d’expression et la liberté des médias” et de mettre fin au “harcèlement de tous les journalistes”. La classe politique marocaine et certains médias ont accusé la France d’avoir orchestré une campagne anti-marocaine à Bruxelles.

Le président de la commission parlementaire mixte Maroc-UE Lahcen Haddad a d’ailleurs accusé “l’Etat français” d’être à l’origine de la résolution des euro-députés.

Les journalistes marocains ne peuvent pas critiquer

En détention préventive depuis un an, le journaliste Omar Radi a démenti les accusations d’espionnage devant la cour de Casablanca, mardi 6 juillet. Un autre journaliste, Soulaimane Raissouni, très affaibli par une grève de la faim depuis plusieurs mois n’est pas apparu à son procès, ses avocats se sont retirés après le rejet d’une demande d’hospitalisation du journaliste.

Classé 136e sur 180 dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières (RSF), le Maroc a régressé de trois places cette année. 

Pour d’autres, la raison est différente

La décision a été prise par Mohamed VI le 19 janvier dernier, selon un communiqué du ministère marocain des affaires étrangères, relayé par des médias marocain. Son  successeur n’a pas encore été désigné, sachant que cette décision serait liée à la condamnation de Rabat dans l’affaire de corruption ayant éclaboussé le Parlement Européen dite « Marocgate.

La France aurait démenti toutes ces allégations.

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