28 avril, 2024
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Logements touristiques: en France, on en parle beaucoup, pour peu d’actions

Paris veut interdire les nouveaux logements touristiques aux bailleurs professionnels en cœur de ville pour lutter contre la pénurie de logements. Les habitants de la capitale française devraient ainsi être protégés de l’augmentation explosive des logements meublés, rapporte le journal « Le Parisien ». 

Interdiction de créer davantage de logements locatifs de courte durée à Paris

Les investisseurs professionnels devraient être interdits de créer davantage de chambres et d’appartements de ce type dans des quartiers tels que le Marais, le Quartier Latin, autour de Montmartre, les Champs-Élysées et la Tour Eiffel. On attend de voir. Les contrôles sont vraiment minimes.

Profiter des Jeux Olympiques 

À l’approche des Jeux olympiques de Paris 2024, les tarifs explosent sur les plateformes de location courte durée, comme Abritel. Les tarifs peuvent aller jusqu’à trois fois plus cher qu’en temps normal. Certaines mairies et certains politiques demandent une plus grande régulation.

Des centaines d’offres de logement autour de 1.000 euros la nuit, parfois pour un appartement entier, parfois pour une simple chambre chez l’habitant. C’est la réalité des tarifs proposés à la location courte durée pour les Jeux olympiques de Paris 2024. 

Par exemple, un studio loué habituellement 850 euros la semaine est proposé 2.400 euros la semaine pendant la période des Jeux olympiques, sur le site Airbnb.

Même en Province, les prix explosent

L’argument des loueurs, qui d’ailleurs ne sont pas toujours propriétaires, serait que les gens qui peuvent déjà s’offrir un voyage à Paris et des places pour les JO ont les moyens de payer un logement à ce prix. Le même phénomène se trouve dans la Sarthe, le deuxième week-end de juin, pour les 24 heures du Mans, avec une nuitée à 410 euros en moyenne ou à Bayonne, pour les fêtes de Bayonne, où les prix ont doublé en trois ans et atteignent 103 euros la nuit en moyenne.

Le gouvernement semble protéger Airbnb
En février, les socialistes avaient déposé une proposition de loi pour combattre la “niche fiscale” d’Airbnb. La plateforme étant accusée d’accentuer la “crise du logement en zones touristiques”. Si Aurore Bergé, la patronne des députés de la majorité, y est favorable, le gouvernement est plus prudent. Le ministre délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein, a aussi indiqué que “sur Airbnb, il y a des niches fiscales qui me semblent très avantageuses. On y travaille”. Mais dans son projet de budget pour 2023, le gouvernement a pourtant retoqué trois amendements visant à mettre fin à ces fameuses niches.

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