La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes d’annuler un tiers de leurs vols à Paris-Orly le 6 Juin. Il s’agit de la 14ème journée de grève des contrôleurs aériens.

La DGAC baisse le pantalon
Des suppressions préventives ont été requises pour un vol sur cinq en provenance ou à destination des aéroports de Lyon, Marseille, Toulouse, Nice, Bordeaux et Nantes, a ajouté la DGAC dans son communiqué, indiquant que «des perturbations et des retards» supplémentaires étaient probables.
Paris CDG n’est pas concerné
À noter toutefois que l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle n’est pas concerné par ces annulations préventives. Ces dernières sont, par ailleurs, censées mettre en adéquation le trafic et les effectifs d’aiguilleurs du ciel disponibles, afin d’éviter des suppressions de vols sans que les passagers n’aient pu être prévenus.

Les contrôleurs aériens sont de vrais privilégiés
Comme l’indiquait notre ami, Jean-Louis Baroux, il y a quelques semaines : “Les contrôleurs bénéficient d’un statut tout à fait spécial qui les oblige à partir en retraite à 59 ans avec un niveau de pension largement au-dessus de la moyenne des fonctionnaires et des conditions beaucoup plus favorables”
Les vols passant par la France seront également touchés
Ces arrêts de travail toucheront aussi certains centres en route de la navigation aérienne (CRNA), qui guident les avions survolant le territoire national. Donc, ces contrôleurs privilégiés ne vont pas seulement gâcher le voyages des voyageurs en France, mais ils vont également faire souffrir les voyageurs des pays voisins allant vers l’ouest ou le sud-ouest.
Une grève pour peser sur une proposition de loi incertaine
Cette 14e journée de mobilisation se tiendra deux jours avant l’examen au Parlement de la proposition de loi déposée par le groupe Liot. Celle-ci prévoit d’abroger la réforme des retraites et est jugée «inconstitutionnelle» par l’exécutif et la présidente de l’Assemblée nationale.