29 avril, 2024
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Les JO d’hiver en France pour la quatrième fois de l’histoire?

Le Comité international olympique (CIO) a confirmé avoir uniquement retenu la candidature française en vue de l’organisation des JO d’hiver 2030. Un signal plus que positif pour les Alpes françaises. Il faut reconnaître que la France est la seule candidature encore en lice. Mais il va falloir se montrer patient pour que le CIO accorde de manière officielle l’attribution des JO 2030 aux Alpes françaises. Jusqu’à la prochaine session du CIO pour être exacte, qui devrait avoir lieu peu de temps avant l’ouverture des JO de Paris 2024

Par trois fois, des Jeux d’hiver ont été organisés en France : Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et enfin Albertville en 1992

Portée par les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, la candidature de la France pour ces JO d’hiver sera donc l’occasion pour l’Hexagone de renouer avec son passé olympique. Les autres candidatures, celles de la Suède et de la Suisse, sont donc écartées à ce stade. La Suède s’est dite « incroyablement déçue » de ne pas avoir été retenue tandis que la Suisse entre de son côté en « dialogue privilégié » pour les JO-2038, a annoncé à la presse Karl Stoss, président de la commission de futur hôte des Jeux d’hiver.

Emmanuel Macron se réjouis de l’organisation des JO d’hiver 2030 en France

En attendant, Emmanuel Macron n’a pas caché sa fierté sur X, promettant des « jeux innovants, durables et inclusifs, qui vont faire rayonner la France et sa montagne ».

Village olympique à Nice

Jusqu’alors, la candidature tricolore avait passé chaque étape avec succès : un dossier déposé dans les temps avant un grand oral de trente minutes le 21 novembre, face aux membres de la commission dédiée du CIO, avec la ministre des Sports accompagnée des deux présidents de région Renaud Muselier, Laurent Wauquiez, et du président du comité olympique français David Lappartient.

carte jo hiver 2030

Pour arriver en tête des candidatures, le projet de la France compte utiliser 95 % de sites existants. Il s’étend de Nice au Grand Bornand (distants de près de 500 km) avec un pôle ski alpin sur les sites de Courchevel-Méribel et de Val d’Isère, le ski de fond à La Clusaz, et un village olympique basé à Nice, tout comme les épreuves de patinage.

C’est d’ailleurs à Nice qu’est envisagée la seule construction du projet, la patinoire. Le parcours de la candidature de la France est donc proche du sans-faute jusqu’ici, si l’on omet les critiques écologistes sur la viabilité d’un tel projet en plein réchauffement climatique.

En effet, cette candidature n’a pas que des soutiens. Et c’est notamment la question de l’enneigement, qui faiblit d’année en année, qui concentre les critiques de la candidature française. Au même titre que le risque d’« une accélération phénoménale du bétonnage de nos belles montagnes ». Sans oublier l’incohérence d’investissements massifs dans les sports d’hiver en plein réchauffement climatique.

texte en partie copié du https://www.huffingtonpost.fr/

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