2 mai, 2024
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Orly: un allongement du couvre-feu fait trembler les low-cost…

Le couvre-feu imposé à l’aéroport de Paris-Orly est le plus restrictif d’Europe devant Francfort ou Genève. Cet argument pourrait bien devenir encore plus vrai dans quelques mois à la faveur d’une étude menée par les services de l’Etat. Un allongement du couvre-feu pourrait bien faire partie des propositions qui figureront sur la table du prochain ministre des Transports pour limiter la pollution sonore autour de  l’aéroport parisien. Ce qui n’est pas pour réjouir les compagnies aériennes.

Les low-cost seraient très impactées

Transavia, easyJet et les autres low-cost risquent de pâtir des nouvelles réglementations à Orly. En  place depuis 1968, le couvre-feu en vigueur sur l’aéroport entre 23h30 et 6h (les atterrissages entre 23h30 et 6h15) pourrait être étendu à partir de l’an prochain. On évoque un allongement de 30 minutes. Cela semble peu mais les compagnies aériennes à bas prix ont besoin d’un maximum de temps pour assurer la rentabilité de leur flotte.

La rentabilité des compagnies low-cost repose sur une utilisation maximale des avions

Les compagnies aériennes low-cost font voler leurs appareils au maximum entre 11h30 et 12h30 par jour.

Le dénouement dans le dossier du bruit à Paris-Orly  semble désormais tout proche. « C’est très mûr, même si s’est suspendu tant que le gouvernement n’aura pas finalisé », a indiqué ce mardi Pascal de Izaguirre, président de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam) et PDG de Corsair. 

Transavia serait  la plus impactée tant son imbrication avec Orly est grande. 

La  compagnie à bas coût du groupe Air France y regroupe la moitié de son réseau. Elle représente d’ores et déjà le tiers de l’activité  de l’aéroport et sa place va continuer de croître dans les années  à venir. Elle devrait dépasser les 50 % à l’horizon 2026, quand elle récupérera les créneaux d’Air France qui a annoncé son recentrage sur CDG.

Les compagnies aériennes évoquent de nouveaux avions moins bruyants et moins polluants. Elles font valoir le nombre d’employés à Orly. Bref il s’agit de la défense des intérêts commerciaux contre le bien être des habitants qui subissent le bruit des appareils.

Une partie des informations de cet article proviennent du journal français La Tribune.

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