11 décembre, 2024
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Expedia ne veut pas se vendre à Uber

En octobre, le patron d’Uber indiquait être intéressé par le rachat du groupe Expedia. Le PDG d’Uber, Dara Khosrowshahi, qui a dirigé Expedia jusqu’en 2017, souhaite étendre les services au-delà de la simple voiture avec chauffeur et la livraison des repas. Pour le moment Expedia ne semble pas être prêt à ce rachat. Pour rappel Uber a une capitalisation boursière supérieure à 150 milliards d’euros et Expedia environ 21 milliards d’euros. 

Uber – Expedia

La diversification d’Uber est en route

Uber, le géant des VTC, est connu pour sa stratégie de croissance agressive. L’entreprise a démarré ses activités à San Francisco en 2010 et a depuis étendu ses services à plus de 900 zones métropolitaines à travers le monde. Par ailleurs, comme nous l’indiquions dans notre dernier article, Expedia a une valeur boursière largement plus importante que celle d’Expedia.

Uber va proposer des réservations de vols et d’hôtels

L’une des principales sources de revenus d’Uber est le prix facturé pour chaque course de VTC. Ce prix est souvent composé d’un tarif de base, d’un tarif à la minute et d’un tarif au kilomètre. Ces dernières années, Uber a également commencé à monétiser son application grâce à la publicité et à des partenariats avec d’autres entreprises. Par exemple, l’entreprise s’est associée à diverses marques pour des campagnes promotionnelles, qui sont mises en avant dans l’application. Uber s’est également étendu à de nouveaux marchés, notamment les services de livraison de nourriture et de fret, avec l’introduction d’Uber Eats et d’Uber Freight. Ces nouveaux segments d’activité ont contribué au chiffre d’affaires global de l’entreprise , créant ainsi davantage de marge de croissance et de rentabilité dans les années à venir. La réservation de billets d’avion et de chambres d’hôtel est en bonne voie.

Expedia

Barry Diller, le patron d’Expedia rejette l’idée d’être racheté par Uber

Il n’a personnellement aucun intérêt dans une prise de contrôle, ce qui est logique du point de vue du secteur mais n’est pas à l’avantage d’Expedia. Barry Diller dispose de bons arguments pour justifier sa confiance dans la capacité à empêcher un accord. Il a expliqué qu’il ne pouvait rien faire tout seul, mais qu’il disposait de suffisamment de droits de vote pour empêcher que les choses n’arrivent. Un rachat par une autre entreprise est également hors de question pour lui. Expedia est actuellement au début d’une nouvelle phase de croissance et dispose encore d’un grand potentiel. L’entreprise a également un « grand patron » qui fait « tout correctement », vante Ariane Gorin, PDG de Diller.

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