13 janvier, 2025
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L’ancien PDG de Stellantis voudrait prendre les rênes de TAP Air Portugal

L’homme d’affaires franco-portugais Carlos Tavares, jusqu’à très récemment PDG de Stellantis (Peugeot-Citroën-Chrysler) et ancien directeur opérationnel de Renault, se propose de diriger TAP pour l’État portugais et de veiller à ce que la compagnie aérienne phare du pays ne tombe pas entre des mains étrangères. Les transporteurs étrangers qui ont montré leur intérêt à la privatisation vont donc devoir attendre…

Carlos Tavares

Carlos Tavares joue la carte nationale

Le milieu d’affaires portugais assure qu’avec Tavares à la tête de la compagnie aérienne, TAP pourra non seulement retrouver sa rentabilité, mais elle pourra également rembourser les investissements réalisés par l’État (ayant coûté aux contribuables portugais plus de 3,2 milliards d’euros simplement pour la « renflouer » pendant les temps difficiles et la maintenir en activité).

Avant de rejoindre le groupe Stellantis –né de la fusion du groupe PSA et de Fiat Chrysler Automobiles, qui possède entre autres marques Peugeot, Citroën, Chrysler, Opel, Jeep et Fiat– Tavares était directeur général de Renault, administrateur et directeur général du groupe PSA, qui a fusionné en 2021 avec Fiat Chrysler Automobiles pour former Stellantis.

TAP coincé entre un réveil du patriotisme et investissements spéculatifs des compagnies étrangères

António Costa -ancien Premier ministre portugais et actuel Président du Conseil européen- avait préparé le pays à une vente de TAP à perte importante en 2022, affirmant qu’aucune vente ne pourrait récupérer les fonds investis. En 2023, lorsque les rumeurs d’une vente ont recommencé, des rapports ont suggéré que la valeur de la compagnie aérienne avait de la chance d’être un tiers de la valeur des milliards dépensés pour la renflouer et la renationaliser en 2016.

Les critiques nationalistes affirment depuis longtemps que le projet de l’État de privatiser TAP est un crime économique et comme aucune vente ne permettra de récupérer l’argent injecté par les gouvernements dans la compagnie aérienne, une alternative qui pourrait la maintenir « portugaise », mais la faire fonctionner de manière rentable, pourrait intéresser le gouvernement.

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