Le tourisme dans les pays communistes ou à héritage socialiste, comme la Chine, Cuba, le Vietnam, la Corée du Nord et le Laos, attire de plus en plus de voyageurs en quête d’expériences authentiques et historiques. Ces destinations, marquées par leur passé politique et leur culture unique, offrent un mélange fascinant de traditions, de modernité et de défis logistiques.
En 2025, Benoît Tredez, globe-trotter et spécialiste du tourisme, partage ses observations sur ces pays, notamment à travers son récent voyage au Vietnam pour la célébration des 50 ans de la réunification. Nous allons explorer les particularités du tourisme dans ces nations, les tendances actuelles, les défis et les opportunités pour les voyageurs français, en s’appuyant sur les expériences de MisterTravel et les données du secteur.

Une découverte réalisée en compagnie de Salaün Holidays
Benoit a découvert la dernière création de Salaün Holidays, PAGODIA, Brochure sur les routes d’Asie, à travers 25 pays et notamment 9 circuits au Vietnam avec des départs garantis jusqu’en mars 2026 à des prix très compétitifs. Michel Salaün, patron du groupe éponyme est également un fan de l’Asie… tout comme nous le sommes chez MisterTravel.

Un intérêt croissant pour l’histoire et la culture
Les pays à régime ou héritage communiste séduisent par leur richesse historique et culturelle. En 2025, le Vietnam célèbre le 50e anniversaire de sa réunification (30 avril 1975), marquant la fin de la guerre du Vietnam avec des festivités nationales, des défilés et des expositions culturelles à Hô Chi Minh-Ville et Hanoï. Benoit, lors de son reportage, note l’engouement des touristes pour ces événements, qui combinent mémoire collective et dynamisme moderne. En Chine, des sites comme la Cité interdite ou la Grande Muraille attirent 80 millions de visiteurs annuels, tandis que Cuba séduit encore avec son ambiance rétro et ses villes coloniales comme La Havane, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Une diversification des profils de voyageurs
Le tourisme dans ces pays attire désormais un public plus large, incluant des jeunes voyageurs et des familles, en plus des passionnés d’histoire. Selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), les arrivées touristiques internationales dans les pays asiatiques à héritage communiste (Chine, Vietnam, Laos) ont augmenté de 12 % en 2024 par rapport à 2023. Les voyageurs français, représentant 2,5 % des visiteurs au Vietnam (soit environ 300 000 en 2024), sont attirés par des expériences immersives, comme les croisières dans la baie d’Ha Long ou les circuits culturels à Luang Prabang, au Laos.

Vietnam: une destination accessible et en plein essor
Le Vietnam est une des destinations les plus ouvertes aux touristes. Avec un réseau de transport bien développé (aéroports internationaux à Hanoï et Hô Chi Minh-Ville, trains et bus modernes), le pays a accueilli 12,6 millions de visiteurs en 2024, un record post-Covid. Les Français bénéficient d’une exemption de visa pour les séjours de moins de 45 jours, facilitant les voyages spontanés. Benoît souligne l’attrait des festivités de la réunification, où des concerts et des marchés traditionnels attirent aussi bien les locaux que les visiteurs internationaux. Les agences comme DMC Mekong – Image Travel & Events rapportent une hausse de 20 % des réservations pour avril-mai 2025.

Chine: une infrastructure moderne
La Chine, avec ses 145 millions de touristes internationaux en 2024, reste une destination phare, portée par des infrastructures de pointe (TGV, aéroports ultramodernes). Benoît Tredez note que les grandes villes comme Pékin et Shanghai séduisent par leur modernité, tandis que des régions comme le Yunnan offrent une immersion dans les cultures minoritaires. Les restrictions numériques (pare-feu internet) peuvent toutefois compliquer l’accès à certaines informations pour les voyageurs indépendants.

Cuba: un charme rétro avec des défis logistiques
Cuba attire par son ambiance unique, mêlant voitures classiques des années 1950, salsa et architecture coloniale. Environ 2,5 millions de touristes ont visité l’île en 2024, dont 50 000 Français. Les infrastructures touristiques, bien que restaurées à La Havane et Varadero, restent inégales ailleurs. Une carte de tourisme (visa) est requise, coûtant environ 25 €. Benoît met en avant l’authenticité des échanges avec les habitants, mais souligne les défis liés aux pénuries occasionnelles de produits de base, qui peuvent affecter l’expérience touristique.

Laos : une perle discrète
Le Laos, avec 1,2 million de visiteurs en 2024, est une destination émergente. Luang Prabang, classée au patrimoine mondial, et les paysages du Mékong séduisent les amateurs de tourisme durable. Les Français peuvent entrer sans visa pour 30 jours, mais les infrastructures de transport restent limitées en dehors des grandes villes. Benoît recommande des circuits en petits groupes pour découvrir les temples et les villages ethniques, soulignant l’hospitalité lao.

Corée du Nord : un tourisme sous contrôle
La Corée du Nord reste la destination la plus restrictive, avec seulement 5 000 à 6 000 visiteurs annuels, principalement via des agences spécialisées. Les voyages, strictement encadrés par le gouvernement, se concentrent sur Pyongyang et des sites comme le mont Paektu. Les coûts élevés (environ 2 000 € pour une semaine) et l’absence de liberté de mouvement limitent l’attrait, bien que certains voyageurs, soient fascinés par l’aspect historique et politique unique.
Contraintes politiques et administratives
Les régimes communistes imposent souvent des réglementations strictes. En Chine, les restrictions sur internet et la surveillance peuvent déstabiliser les visiteurs. À Cuba, les pénuries et l’état des infrastructures hors des zones touristiques compliquent les voyages indépendants. La Corée du Nord, quant à elle, exige une planification rigoureuse via des agences agréées. Ces contraintes contrastent avec le Vietnam et le Laos, où les formalités se sont assouplies, favorisant une croissance touristique.
Perceptions et préjugés
Les pays communistes souffrent parfois d’une image négative, associée à des restrictions de liberté ou à des tensions géopolitiques. En France, une enquête de l’IFOP (2024) montre que 35 % des voyageurs hésitent à visiter ces destinations en raison de préoccupations politiques ou sécuritaires. Benoît Tredez insiste sur l’importance de dépasser ces préjugés, soulignant que le Vietnam et le Laos offrent des expériences sûres et accueillantes.

Impact environnemental et tourisme de masse
Le tourisme de masse pose des défis, notamment en Chine et au Vietnam. La baie d’Halong, par exemple, a vu une hausse de 15 % des visiteurs en 2024, entraînant des préoccupations sur la pollution et la préservation des sites. Les gouvernements locaux investissent dans des initiatives durables, comme des bateaux à propulsion hybride pour les croisières, mais les progrès restent lents.
Une immersion historique et culturelle unique
Ces destinations offrent une plongée dans des périodes historiques marquantes. Au Vietnam, les musées de la guerre à Hanoï et les tunnels de Cu Chi attirent les amateurs d’histoire. À Cuba, les sites liés à la révolution de 1959, comme le musée Che Guevara à Santa Clara, sont des incontournables. On recommande de combiner ces visites avec des expériences locales, comme les repas chez l’habitant ou les festivals traditionnels.
Des coûts encore attractifs
Le Vietnam et le Laos se distinguent par leur excellent rapport qualité-prix. Un voyage de 10 jours au Vietnam coûte en moyenne 1 200 € par personne (vols inclus), contre 2 000 € pour Cuba et 3 000 € pour la Chine. Ces tarifs attractifs, combinés à des exemptions de visa, rendent ces destinations accessibles aux budgets moyens.
Le rôle des agences spécialisées
Les agences comme Namaskar Voyage (Inde, Asie) ou DMC Mekong jouent un rôle clé pour personnaliser les itinéraires. Benoît Tredez, qui a collaboré avec ces acteurs lors de ses voyages, souligne leur expertise pour organiser des circuits combinant histoire, nature et rencontres authentiques.

Perspectives pour 2025 et au-delà
La CLIA et l’OMT prévoient une augmentation de 10 % des arrivées touristiques dans les pays asiatiques à héritage communiste en 2025, portée par des investissements dans les infrastructures et la promotion touristique. Le Vietnam ambitionne d’atteindre 15 millions de visiteurs, tandis que la Chine vise 150 millions. Cuba et le Laos, plus modestes, misent sur le tourisme durable pour se démarquer.

Les expériences immersives
Les voyageurs recherchent des expériences immersives, comme les séjours dans des villages ethniques au Laos ou les cours de salsa à Cuba. Benoît Tredez note que les croisières dans la baie d’Ha Long ou le long du Mékong, souvent à bord de petits navires, gagnent en popularité, représentant 25 % des réservations françaises au Vietnam en 2024.
Défis à relever
Pour maintenir leur attractivité, ces pays doivent investir dans la durabilité et améliorer leurs infrastructures. La Corée du Nord, bien que marginale, pourrait s’ouvrir davantage si les tensions géopolitiques s’apaisent. Benoît appelle à une meilleure communication sur les avancées environnementales et les richesses culturelles pour contrer les stéréotypes.

Prêts pour un voyage dans ces pays communistes ?
Le tourisme dans les pays communistes en 2025 offre une palette d’expériences uniques, mêlant histoire, culture et modernité. Le Vietnam, avec ses festivités de réunification, et Cuba, avec son charme rétro, se démarquent comme des destinations accessibles, tandis que la Chine et le Laos attirent par leur diversité. La Corée du Nord, bien que marginale, fascine les aventuriers. Malgré des défis comme les formalités administratives et les préoccupations environnementales, ces pays séduisent par leur authenticité et leur rapport qualité-prix. Grâce aux récits de voyageurs comme Benoit Tredez, les Français découvrent ces destinations sous un jour nouveau, prêtes à les accueillir pour des voyages mémorables.