9 juin, 2025
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Les sargasses submergent les Antilles, la Floride et le Mexique

Les plages paradisiaques des Antilles, de la Floride et du Mexique, célèbres pour leur sable blanc et leurs eaux turquoise, sont une fois encore sous l’assaut d’un envahisseur peu glamour : les sargasses. Ces algues brunes, qui forment des tapis nauséabonds en se décomposant, ont atteint des niveaux records en 2025, menaçant le tourisme, les écosystèmes et la santé publique.

Cette année, la “grande ceinture de sargasses” de l’Atlantique, longue de 8 000 km, transporte plus de 31 millions de tonnes d’algues, un volume historique selon des observations récentes. Voici un tour d’horizon de ce fléau environnemental, ses impacts et les efforts pour y faire face, avec une touche d’humour pour ne pas sombrer dans l’odeur d’œuf pourri !

Les sargasses submergent les Antilles, la Floride et le Mexique

Une marée brune qui ne passe pas inaperçue

Les sargasses, ces algues pélagiques qui flottent librement grâce à leurs poches de gaz, ne sont pas nouvelles. Déjà observées par Christophe Colomb au XVe siècle, elles prospèrent dans la mer des Sargasses, une vaste zone de l’Atlantique nord. Mais depuis 2011, une nouvelle “ceinture” s’est formée près du nord du Brésil, alimentée par des courants marins et des nutriments issus de la pollution agricole. En 2025, cette biomasse a atteint des proportions colossales, avec 31 millions de tonnes dérivant vers les côtes des Caraïbes, de la Floride et du Mexique, selon des rapports de l’Université de Floride du Sud. C’est comme si l’océan avait décidé de livrer un colis géant… mais personne n’en veut 

Une invasion précoce et massive

Habituellement, les sargasses envahissent les plages entre mai et novembre, mais en 2025, elles ont pris de l’avance. Dès mars, les premières vagues ont atteint la Riviera Maya au Mexique, la Martinique, la Guadeloupe et Key West en Floride. Selon le professeur Chuanmin Hu, cette précocité est liée à des températures océaniques plus élevées et à des courants amplifiés par le changement climatique. Avec une augmentation de 40 % par rapport à 2022 en Floride, 2025 s’annonce comme une année record, surpassant même la crise de 2018, où 20 millions de tonnes avaient transformé les plages en tapis brunâtres.

Les sargasses en Guadeloupe

Météo France signale l’arrivée de sargasses en Guadeloupe

Même si tout le littoral est et sud des îles reçoit des algues, quatre zones semblent plus menacées pour le moment par ces arrivages répétitifs :

– le nord-est Grande-Terre près de la Grande-Vigie (attention à l’effet de contournement qui peut favoriser les arrivages de l’autre côté de la pointe.),

– le sud de la Désirade.

– L’est de Marie-Galante

– Le sud-est de la Basse-Terre.

Tendance pour les 2 prochaines semaines : les échouements en cours vont se poursuivre.

Les sargasses submergent les Antilles, la Floride et le Mexique

Un cauchemar pour les écosystèmes et le tourisme

Une fois échouées, les sargasses se décomposent sous le soleil tropical, dégageant une odeur d’œuf pourri à cause de l’hydrogène sulfuré. Ce gaz, toxique à forte dose, provoque maux de tête, nausées et irritations chez les baigneurs et les riverains. En Martinique, des écoles ont dû fermer temporairement, comme à Sainte-Anne, où les algues se sont accumulées sur plus d’un mètre d’épaisseur à l’Anse au Bois. Au Mexique, des stations balnéaires comme Playa del Carmen et Tulum voient les touristes fuir, les hôtels enregistrant des annulations massives. En Floride, Miami-Dade redoute une saison estivale gâchée par des plages jonchées d’algues.

Une menace pour la faune et les côtes

Les sargasses ne se contentent pas de sentir mauvais. En formant des tapis opaques à la surface de l’eau, elles bloquent la lumière essentielle aux coraux et aux herbiers marins, asphyxiant les écosystèmes côtiers. À Puerto Morelos, au Mexique, les plages ont perdu entre 10 et 20 mètres de sable à cause de l’érosion amplifiée par les algues, qui agissent comme un mur contre les vagues. Les tortues marines, piégées par ces amas, peinent à atteindre la mer pour pondre. En Martinique, des poissons d’élevage sont morts à cause de la décomposition des algues, qui consomment l’oxygène de l’eau. C’est un peu comme si la nature avait décidé de recouvrir le paradis d’un tapis roulant de déchets organiques

Les sargasses submergent les Antilles, la Floride et le Mexique

Des nutriments dopés par l’agriculture

Pourquoi une telle explosion des sargasses depuis 2011 ? Les scientifiques pointent du doigt l’augmentation des nutriments dans l’Atlantique, notamment l’azote provenant des engrais agricoles déversés par les fleuves Amazone et Mississippi. La déforestation en Amazonie et les sécheresses extrêmes, comme celle de 2025, amplifient ce phénomène en lessivant les sols riches en nutriments vers l’océan. Ajoutez à cela les poussières sahariennes transportées par les alizés, qui apportent des particules favorisant la prolifération des algues, et vous obtenez une recette parfaite pour une marée brune.

Les sargasses submergent les Antilles, la Floride et le Mexique

Le changement climatique en renfort

Le réchauffement des océans, combiné à des anomalies de vents et de courants, accélère la dérive des sargasses vers les Caraïbes et au-delà. En 2025, le phénomène La Niña pourrait aggraver la situation, en augmentant les courants chauds qui charrient les algues. Comme l’explique Brigitta Ine Van Tussenbroek, chercheuse à Puerto Morelos, “si rien n’est fait, 2025 pourrait dépasser les niveaux critiques de 2015”. Autrement dit, l’océan est en train de nous envoyer un message… et il n’est pas très parfumé

Brigitta van Tussenbroek

Nettoyage intensif et innovations locales

Face à cette invasion, les autorités s’organisent, mais la tâche est herculéenne. Au Mexique, le Quintana Roo a investi 125 millions de pesos en 2024 pour collecter 37 000 tonnes d’algues, mobilisant 300 marins, des navires et des barrières flottantes. En Martinique et en Guadeloupe, des associations comme “Hommes et Territoires” ramassent les algues à la pelle, tandis que des projets comme le Sargaboat, un bateau-catamaran conçu par un couple français, aspirent les algues avant qu’elles n’atteignent les côtes. Mais ces efforts restent coûteux et insuffisants face à l’ampleur du phénomène.

Le « sargaboat »

Valoriser les sargasses : du déchet à la ressource

Et si les sargasses devenaient une opportunité ? En Jamaïque, on expérimente leur transformation en charbon, tandis qu’en Guadeloupe, elles servent à produire des engrais ou des blocs isolants. Au Mexique, un entrepreneur fabrique des semelles de chaussures à partir de ces algues. Cependant, ces initiatives se heurtent à un problème : les sargasses absorbent des polluants comme l’arsenic ou le chlordécone, rendant leur valorisation risquée sans traitement préalable. C’est un peu comme essayer de faire un smoothie avec des ingrédients avariés 

La science citoyenne à la rescousse

Des initiatives comme Sargassum Monitoring, une ONG basée sur la science citoyenne, encouragent les habitants et les touristes à partager des photos des plages touchées pour cartographier les échouages en temps réel. Ces données aident les autorités à mieux anticiper les arrivées d’algues. Si vous planifiez un voyage, vérifier les webcams des hôtels ou consulter des pages comme “Observatorio Sargazo” sur les réseaux sociaux peut vous éviter de tomber sur une plage brune.

Choisir les bonnes plages

Certaines zones sont moins touchées grâce à leur position géographique. En Martinique, Les Trois-Îlets, côté Caraïbes, échappe souvent aux sargasses, contrairement à la côte sud-est exposée à l’Atlantique. Au Mexique, les plages orientées à l’ouest, comme certaines baies de la Riviera Maya, sont parfois épargnées. Renseignez-vous auprès des offices de tourisme ou des hôtels avant de réserver, et privilégiez la période d’octobre à février, moins propice aux échouages.

Diversifier ses activités

Si les plages sont envahies, pas de panique ! Le Mexique offre des cénotes, des sites mayas comme Chichén Itzá, ou des excursions dans la jungle. En Martinique et en Guadeloupe, explorez l’intérieur des terres, avec des randonnées ou des visites de distilleries de rhum. Comme le souligne Melissa Marquez, blogueuse à Playa del Carmen, “le Mexique a bien plus à offrir que ses plages”. Alors, sortez votre chapeau d’explorateur et laissez les sargasses aux tortues

Les sargasses submergent les Antilles, la Floride et le Mexique

31 millions de tonnes de sargasses

L’invasion des sargasses en 2025, avec ses 31 millions de tonnes, n’est pas seulement une nuisance pour les selfies de vacances. Elle révèle les conséquences du changement climatique et de la pollution agricole, qui transforment un phénomène naturel en catastrophe écologique. Des Antilles à la Floride en passant par le Mexique, les autorités, les chercheurs et les citoyens unissent leurs forces pour nettoyer, valoriser et anticiper.

En attendant une solution durable, les voyageurs peuvent s’adapter en choisissant des destinations moins touchées ou en explorant d’autres facettes de ces régions. Pour suivre l’évolution des échouages, consultez les bulletins de Météo-France ou les réseaux sociaux de Sargassum Monitoring. Et surtout, gardez le sourire : les sargasses sentent peut-être mauvais, mais elles ne gâcheront pas votre aventure tropicale

Tourisme et environnement, peuvent-ils coexister ?

Alors que les voyages mondiaux reprennent en 2025 après les affres de la pandémie, une question cruciale se pose : le tourisme et la protection de l’environnement peuvent-ils vraiment coexister ? Théoriquement, c’est possible, mais la réponse dépend en grande partie de la manière dont le tourisme est conçu.

Tourisme et environnement, peuvent-ils coexister ?
Tourisme et environnement, peuvent-ils coexister ?

Lorsqu’il est correctement géré, le tourisme durable peut effectivement protéger les écosystèmes et soutenir les efforts de conservation…

…mais l’expansion incontrôlée du tourisme de masse constitue une menace sérieuse pour cet équilibre. De la promotion d’habitudes respectueuses de l’environnement à la réduction de l’empreinte carbone de l’industrie aéronautique, la voie vers un tourisme écologiquement durable nécessite une action immédiate et un engagement large.

Tourisme et environnement, peuvent-ils coexister ?
Tourisme et environnement, peuvent-ils coexister ?

Qu’est-ce qui rend réellement le tourisme respectueux de l’environnement?

Le tourisme durable, s’il est mis en œuvre avec soin, a le potentiel de fonctionner en harmonie avec les objectifs environnementaux. Les actions responsables des voyageurs, des autorités locales et des entreprises sont cruciales. Des stratégies telles que la limitation du nombre de visiteurs dans les environnements sensibles –voir la taxe de séjour journalière à Venise à partir de 2024 ou le système de quotas en vigueur depuis longtemps sur les îles Galapagos, qui appartiennent à l’Équateur– contribuent à la préservation des écosystèmes.

Les revenus générés par les droits d’entrée dans les parcs, par exemple, peuvent ensuite être utilisés pour préserver les habitats naturels et soutenir des projets écologiques locaux. Opter pour des options respectueuses de l’environnement (pensez aux petits éco-lodges ou aux circuits organisés par la communauté) peut réduire davantage les impacts négatifs tout en augmentant le respect de la nature et des communautés locales.

Tourisme et environnement, peuvent-ils coexister ?
Tourisme et environnement, peuvent-ils coexister ?

L’écotourisme est un exemple brillant pour l’avenir

Contrairement au tourisme traditionnel, qui contribue souvent à la pollution de l’environnement, à l’épuisement des ressources et à la dégradation des écosystèmes, l’écotourisme accorde une grande importance au comportement éthique. Il s’agit par exemple de safaris éthiques axés sur le bien-être animal, de randonnées pédagogiques pour découvrir la flore locale ou encore d’hébergements dans des hébergements écologiques qui s’intègrent harmonieusement dans l’environnement.

Ces initiatives encouragent les voyageurs à soutenir l’économie locale, à réduire les déchets et à s’engager activement auprès des communautés locales, créant ainsi un effet d’entraînement avec des impacts environnementaux et sociaux positifs.

Tourisme et environnement, peuvent-ils coexister ?
Tourisme et environnement, peuvent-ils coexister ?

Le fléau du surtourisme

Le surtourisme constitue une menace sérieuse pour l’environnement et pousse les destinations à leurs limites. Des lieux bien connus sont aux prises avec la pollution de l’environnement, la dégradation des terres et les dommages causés à la flore et à la faune locales. Des exemples comme la fermeture des plages en Thaïlande sont de cruels rappels des conséquences d’un nombre incontrôlé de visiteurs. L’un des plus grands défis est de trouver un équilibre entre l’attractivité d’un lieu et sa capacité à accueillir durablement des touristes sans compromettre sa santé écologique, sociale, culturelle ou économique.

Tourisme et environnement, peuvent-ils coexister ?
Tourisme et environnement, peuvent-ils coexister ?

Le transport aérien, composante importante du tourisme mondial, aggrave encore la situation

Ce secteur est à lui seul responsable d’environ 2,5 % des émissions mondiales de CO₂, même si les estimations qui prennent en compte les effets de haute altitude, comme les traînées de condensation, situent ce chiffre entre 5 et 8 %. Alors que le trafic aérien double presque tous les 15 ans, les coûts environnementaux continuent d’augmenter. Le modèle du tourisme de masse repose sur des vols long-courriers fréquents, ce qui souligne le besoin urgent d’alternatives plus propres telles qu’une meilleure efficacité énergétique ou des investissements dans des carburants d’aviation durables.

Tourisme et environnement, peuvent-ils coexister ?
Tourisme et environnement, peuvent-ils coexister ?

L’espoir à l’horizon

Malgré les obstacles, il y a des raisons d’être optimiste pour le tourisme et l’environnement. De plus en plus de voyageurs choisissent des options de voyage éthiques, privilégiant des lieux et des activités respectueux des écosystèmes et des communautés locales. L’éducation joue un rôle clé dans l’écotourisme car elle sensibilise aux problèmes climatiques et promeut des habitudes durables. Des initiatives telles que les programmes de compensation CO₂ et les certifications écologiques pour les hébergements gagnent en importance et indiquent une tendance vers des habitudes de voyage plus conscientes. Pour exploiter pleinement cette opportunité, des mesures concrètes sont nécessaires.

Tourisme et environnement, peuvent-ils coexister ?
Tourisme et environnement, peuvent-ils coexister ?

Les progrès technologiques, comme la conception d’avions plus propres, peuvent réduire les émissions

Les mesures gouvernementales, telles que des restrictions plus strictes sur le nombre de visiteurs à la citadelle inca péruvienne du Machu Picchu ou des incitations pour les entreprises soucieuses de l’environnement, sont également très importantes. D’un point de vue économique, la redistribution des revenus du tourisme vers des projets de conservation et de développement communautaire peut renforcer les impacts positifs. En fin de compte, les changements dans le comportement des voyageurs, des entreprises et des organisations gouvernementales détermineront si le tourisme peut être concilié avec les objectifs environnementaux.

Tourisme et environnement, peuvent-ils coexister ?
Tourisme et environnement, peuvent-ils coexister ?

Trouver un équilibre

La coexistence du tourisme et de l’environnement dépend d’un engagement commun en faveur de la durabilité, notamment du soutien au tourisme respectueux de l’environnement et aux habitudes de voyage responsables. Le tourisme responsable fournit des lignes directrices pour réduire les impacts négatifs tout en renforçant les contributions positives. Néanmoins, les effets néfastes du tourisme excessif et de la pollution atmosphérique due au trafic aérien nécessitent des solutions urgentes.

Le secteur du tourisme peut devenir un moteur de changement positif en adoptant de nouvelles idées, en appliquant des règles pertinentes et en construisant une culture respectueuse de notre environnement. En 2025, l’industrie sera confrontée à une décision cruciale : s’engager en faveur de la durabilité ou risquer de causer des dommages permanents à de précieuses destinations de voyage.

Jersey est riche en événements sportifs

Alors que le tourisme sportif séduit de plus en plus de voyageurs, la tendance du « skillcation » s’impose comme une nouvelle façon de voyager : s’initier à une pratique, progresser, apprendre, tout en s’évadant. A moins de deux heures de la France, en ferry ou en avion, l’île de Jersey offre, avec son cadre terre et mer et sa culture sportive profondément ancrée, un terrain d’apprentissage idéal pour passer ses vacances et repartir grandi.

Jersey est riche en événements sportifs
Jersey est riche en événements sportifs

Une saison estivale riche en événements sportifs

L’île de Jersey s’apprête à vivre un été placé sous le signe du dépassement de soi. À l’heure où le tourisme sportif s’impose comme l’un des segments les plus dynamiques du secteur touristique mondial, avec une popularité croissante qui attire chaque année davantage de voyageurs selon l’ONU Tourisme, l’île se positionne plus que jamais au cœur de cette tendance. Des défis physiques, mais aussi des rendez-vous festifs et solidaires refléteront l’énergie unique de l’île cet été. Les inscriptions sont toujours ouvertes pour celles et ceux qui souhaitent se challenger au cœur d’un cadre naturel d’exception.

Du 5 au 8 juin, voitures et motos de collection envahiront les rues de St. Helier à l’occasion du Jersey International Motoring Festival. Un rendez-vous incontournable pour les amateurs de voiture et de vitesse qui auront la chance d’assister à des courses automobiles sur les routes de l’île.

Jersey est riche en événements sportifs
Jersey est riche en événements sportifs

Véritable institution locale, l’Island Walk, randonnée caritative autour de l’île, fêtera sa 34ème édition le 21 juin. Selon le challenge choisi, les participants peuvent parcourir jusqu’à 77 km à pied le long du littoral, des plages, falaises et villages. Pour les moins endurants, des formats en relais ou aux distances plus accessibles permettent de participer en famille ou entre amis dans une ambiance conviviale. Depuis sa création, l’événement a déjà permis de collecter près de 3 millions de livres sterling au profit d’associations locales.

L’Accuro Jersey Triathlon, l’un des événements sportifs les plus populaires de l’île se tiendra le 13 juillet. Ce triathlon propose un parcours aussi exigeant que spectaculaire à travers le centre animé de St. Helier : 1500m de nage en mer, 40km de vélo le long de la côte et pour finir, une course à pied de 10km jusqu’au front de mer. Il est ouvert à tous niveaux, avec des formats adaptés en individuel, en relais ou en version junior.

© Visit Jersey

Le 30 août, se déroulera la 4ème édition du Swim Run Jersey, une course en binôme dans laquelle les participants alterneront course à pied et natation dans un cadre à couper le souffle. Le départ se fera au pied du majestueux château de Mont Orgueil, avant de longer la côte sauvage de l’ile, avec ses marées spectaculaires, ses passages techniques, et ses criques cachées. Élue « Best New Race » dès sa première édition en 2022, l’épreuve accueille chaque année des participants venus de toute l’Europe.

Entre matchs de football et de cricket, courses de chevaux ou à la voile et rallyes automobiles, il y en a pour tous les goûts. Avec un agenda sportif animé toute l’année, l’île de Jersey a de quoi régaler aussi bien les habitants que ses visiteurs.

Skillcation : un terrain d’apprentissage grandeur nature

Sur cette île à taille humaine, la mer n’est jamais loin. Les côtes de Jersey offrent de multiples possibilités de cours encadrés tout l’été tels que le coasteering, une activité sportive venue d’outre-Manche où escalade, nage et sauts de plusieurs mètres de haut permettent d’explorer paysages naturels peu accessibles autrement.

Pour une approche plus douce, direction le sud vers la baie de St. Brélade l’une des plus populaires de l’île, pour s’initier au paddle. Les plus curieux pourront même expérimenter une séance de yoga sur paddle au coucher du soleil via le centre nautique Absolute Adventures.

© Visit Jersey

Les adeptes de sensations peuvent tester le kayak de mer ou vivre leur premier baptême de plongée grâce aux écoles locales. Enfin, direction la côte ouest sur la baie de Saint-Ouen, le spot parfait pour s’initier ou progresser en surf, avec de nombreuses écoles proposant des cours en solo ou en famille tout l’été, telles que la surf School de Jersey. La baie de Saint-Ouen est en effet connue pour accueillir l’un des plus anciens clubs de surf d’Europe, reflet de l’ancrage historique de cette discipline sur l’île.

Côté terre, Jersey est l’endroit rêvé pour enfin oser ce qu’on remet souvent à plus tard : s’initier à la randonnée, découvrir le trail ou partir à vélo en pleine nature. L’île offre plus de 80 km de sentiers balisés, le long des falaises ou bien au cœur du Jersey National Park. À l’ouest, les chemins côtiers en bord de mer et les petites routes rurales se prêtent parfaitement à la pratique du cyclotourisme. Et pour enfin se mettre à la course à pied, rien de tel que les vastes plages à marée basse pour un footing au bord de l’eau.

© Visit Jersey

Focus sur la Jersey Tidal Trail, un nouveau parcours d’exception à découvrir dès l’été 2025

Jersey propose une nouvelle façon de découvrir son littoral avec la Jersey Tidal Trail : un itinéraire autonome de 80 km autour de l’île, suivant la côte sauvage au rythme des plus grandes marées d’Europe. Cette boucle pédestre mettra en valeur la richesse naturelle de l’île. Avec ses larges plages dévoilées à marée basse, ses falaises spectaculaires et de nombreux points d’étape gourmands, elle promet aux passionnés de trek, aux amateurs de nature ou tout simplement aux curieux une immersion jersiaise inoubliable.

Australie: d’importantes inondations dans le sud-est

Les inondations sur la côte est de l’Australie ont coûté la vie à au moins quatre personnes. Des dizaines de milliers de personnes sont bloquées dans les zones touchées et des milliers de secouristes sont déployés. Les masses d’eau ne se retirent que lentement et les sauveteurs se préparent à une opération de grande envergure.

Des dizaines de milliers de personnes sont actuellement touchées par des inondations historiques 

La Nouvelle-Galles du Sud est particulièrement touchée par les graves inondations. Selon le service météorologique australien, certaines régions de l’État ont reçu en trois jours autant de pluie qu’elles en reçoivent normalement en six mois. Dans la région, traversée par plusieurs rivières, des zones entières sont sous les eaux. Les gens sont montés sur des voitures, des toits et des ponts pour échapper aux eaux de crue.

Selon l’agence de gestion des catastrophes de l’État, environ 50 000 personnes sont toujours piégées par les inondations et doivent être mises en sécurité dans les zones touchées. Depuis le début des inondations en début de semaine, les secouristes ont pu secourir environ 600 personnes des zones inondées.

Australie: d’importantes inondations dans le sud-est

La situation est particulièrement dramatique dans la région de la Mid North Coast

On cite notamment la région viticole de Hunter Valley et de Port Macquarie. Des milliers de personnes sont toujours privées d’électricité et de nombreuses écoles restent fermées.

Australie: d’importantes inondations dans le sud-est

Opération difficile pour les secouristes

Selon le Service météorologique national, la zone de pluie s’est désormais éloignée des zones touchées par les inondations et se dirige vers Sydney. Cependant, les masses d’eau dans les zones inondées ne reculent que lentement. Le gouvernement a déclaré l’état d’urgence pour débloquer des fonds destinés aux mesures de protection et de secours. Jusqu’à présent, plus de 670 opérations de sauvetage ont été menées, certaines dans des conditions extrêmement difficiles, a déclaré le Premier ministre de Nouvelle-Galles du Sud, Chris Minns.

Il a parlé d’un « exploit logistique incroyable et héroïque » dans lequel des volontaires se sont mis dans des situations extrêmement dangereuses pour sauver de parfaits inconnus. De nombreuses personnes ont dû être secourues des toits de leurs maisons tandis que des mètres d’eau brune coulaient en dessous d’elles. Les services de secours sont déployés avec, entre autres, des bateaux pneumatiques et des hélicoptères.

Le changement climatique est susceptible d’entraîner des phénomènes météorologiques plus extrêmes

Selon les scientifiques, le changement climatique entraîne des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus graves en Australie. Des conditions météorologiques extrêmes ont récemment frappé de vastes régions du pays, de l’arrière-pays sec à la côte tropicale du Pacifique. Selon les services météorologiques, l’océan autour de l’Australie a été « inhabituellement chaud » ces derniers mois. À mesure que les températures augmentent, l’océan libère davantage d’humidité dans l’atmosphère par évaporation, ce qui peut entraîner des précipitations plus abondantes.

La Suisse tente de faire plier Booking.com sur ses commissions aux hôteliers

L’autorité suisse de surveillance des prix impose une réduction de près de 25% des commissions prélevées par Booking.com sur les hôtels suisses. La mesure devrait s’appliquer pendant trois ans. La plateforme de réservation va faire appel, ne jugeant pas légitime d’imposer cette réduction sur un service non obligatoire. C’est une première dont pourraient s’inspirer les autorités françaises.

La Suisse tente de faire plier Booking.com sur ses commissions aux hôteliers
La Suisse tente de faire plier Booking.com sur ses commissions aux hôteliers

Booking.com considère ses commissions largement justifiées

 La plateforme de réservation d’hébergement a officiellement partagé son point de vue, estimant que le coût de son service reflète la valeur «considérable» apportée notamment aux hôteliers.

La Suisse tente de faire plier Booking.com sur ses commissions aux hôteliers
La Suisse tente de faire plier Booking.com sur ses commissions aux hôteliers

Booking.com ne réduira pas ses commissions durant la procédure d’appel

“Nos partenaires disposent de multiples moyens pour promouvoir leurs hébergements auprès de clients;  le choix de se référencer sur notre plateforme leur appartient entièrement. Nous ne sommes pas d’accord avec l’idée de réduire de manière forcée le coût d’un service qui est entièrement facultatif. Nous allons faire appel. Aucun ajustement de nos taux de commission ne sera effectué tant que la procédure d’appel n’aura pas abouti”, indique Booking.com dans sa déclaration officielle.

La Suisse tente de faire plier Booking.com sur ses commissions aux hôteliers
La Suisse tente de faire plier Booking.com sur ses commissions aux hôteliers

L’autorité de surveillance des prix veut réduire un quart des commissions

Le 21 mai, l’autorité de surveillance des prix, surnommé “Monsieur Prix”, a annoncé une décision contraignante à l’encontre de Booking.com. L’autorité ordonne à la plateforme de réduire de presque un quart les commissions qu’elle impose aux hôtels suisses. Cette mesure s’appliquera pendant trois ans, avec un délai de trois mois pour sa mise en œuvre.

La Suisse tente de faire plier Booking.com sur ses commissions aux hôteliers
La Suisse tente de faire plier Booking.com sur ses commissions aux hôteliers

Cette décision fait suite à une procédure lancée en 2017

Monsieur Prix avait ouvert une enquête formelle, estimant que les commissions facturées par Booking.com en Suisse étaient plus élevées que dans d’autres pays européens, sans justification économique claire. Faute d’accord à l’amiable, il avait annoncé qu’il se réservait le droit d’imposer une mesure contraignante.

La Suisse tente de faire plier Booking.com sur ses commissions aux hôteliers
La Suisse tente de faire plier Booking.com sur ses commissions aux hôteliers

HotellerieSuisse, l’association des hôteliers suisses, a réagi positivement

Elle qualifie cette décision de tournant historique et estime que Booking.com profite de son rôle. «Bien que Booking.com ait massivement profité de son rôle d’intermédiaire dans la réservation d’hébergements hôteliers ces dernières années, l’exploitant de la plateforme impose des commissions excessives aux établissements, renforçant ainsi la pression générale sur les coûts», déclare Nicole Brändle, directrice d’HotellerieSuisse. L’association prévoit aussi d’examiner la possibilité d’exiger une compensation pour les commissions perçues par le passé.

Booking.com a l’intention de contester cette décision devant le Tribunal administratif fédéral. Elle dispose d’un délai de 30 jours.

La Suisse tente de faire plier Booking.com sur ses commissions aux hôteliers
La Suisse tente de faire plier Booking.com sur ses commissions aux hôteliers

Les autorités espagnoles et suisses défendent les consommateurs

L’administration française n’agit que faiblement pour défendre les consommateurs. L’administration espagnole se bat contre Airbnb de façon offensive. Elle tente également de s’en prendre aux compagnies aériennes low-cost concernant les bagages cabine. Nous en parlerons dans un prochain article.

Shanti Travel -spécialiste de l’Asie- fête ses 20 ans

Fêter 20 ans, pour Shanti Travel, c’est célébrer la maturité d’un savoir-faire forgé sur le terrain, tout en gardant l’élan et la passion des premiers jours. Shanti Travel, agence de voyages française fondée en 2005, cette année deux décennies d’un savoir-faire apprécié : celui d’organiser des séjours sur mesure en Asie, directement depuis le pays visité. Une approche pionnière qui, depuis ses débuts, place l’humain, la découverte approfondie et l’adaptabilité au cœur de l’expérience selon l’expression de Jérémy Grasset, co-fondateur et CEO de l’agence.

Shanti Travel, spécialiste de l'Asie, fête ses 20 ans
Jérémy Grasset. PDG de Shanti Travel, spécialiste de l’Asie

De nouveaux projets pour Shanti Travel

À l’occasion de ses 20 ans, Shanti Travel ne se contente pas de souffler ses bougies : l’agence annonce aussi de nouveaux projets pour enrichir son offre et répondre toujours mieux aux attentes de voyageurs en quête de sens.

Shanti Travel, spécialiste de l'Asie, fête ses 20 ans
Shanti Travel, spécialiste de l’Asie, fête ses 20 ans

Parmi les axes forts récemment dévoilés, on note l’élargissement de certaines destinations peu explorées, l’intégration plus poussée de séjours à impact positif (favorisant l’économie locale et la réduction de l’empreinte carbone), et le développement d’expériences immersives centrées sur l’artisanat, la gastronomie et les spiritualités asiatiques.

L’équipe travaille également sur des circuits adaptés aux familles et aux jeunes actifs, avec davantage de flexibilité et de formats courts pour s’intégrer aux nouvelles habitudes de voyage. Shanti Travel entend ainsi conjuguer l’exigence du sur-mesure avec les nouveaux défis du tourisme responsable.

Shanti Travel, spécialiste de l'Asie, fête ses 20 ans
Shanti Travel, spécialiste de l’Asie, fête ses 20 ans

Un ADN résolument tourné vers l’Asie

Alors que beaucoup d’agences proposent des voyages vers le monde entier, Shanti Travel a fait un choix fort et assumé de se spécialiser sur l’Asie, même si, désormais le proche et le moyen Orient complètent partiellement l’offre. Cette précieuse expertise géographique sur l’Asie est un point fort. Du Népal au Vietnam, de l’Inde au Japon, chaque destination est appréhendée avec l’appui des équipes locales implantées sur le terrain, passionnées et profondément enracinées dans la culture de leur pays.

Shanti Travel, spécialiste de l'Asie, fête ses 20 ans
Shanti Travel, spécialiste de l’Asie, fête ses 20 ans

Ce modèle d’organisation « en direct à de la destination » permet à Shanti Travel d’éviter les intermédiaires et de proposer des voyages conçus au plus près des réalités locales. Il permet aussi de répondre avec précision aux envies individuelles des voyageurs, quels que soient leurs centres d’intérêt, leur rythme ou leurs exigences.

Shanti Travel, spécialiste de l'Asie, fête ses 20 ans
Shanti Travel, spécialiste de l’Asie, fête ses 20 ans

Une philosophie humaine du voyage

La philosophie de Shanti s’ancre dans une hospitalité sincère, une simplicité chaleureuse, et la conviction que la découverte de l’autre crée un impact positif durable, tant pour le voyageur que pour les populations locales et offrir aux voyageurs les clés pour en comprendre les subtilités : traditions, gastronomie, modes de vie, fêtes religieuses, contextes sociaux.

Shanti Travel, spécialiste de l'Asie, fête ses 20 ans
Shanti Travel, spécialiste de l’Asie, fête ses 20 ans

Vingt ans d’explorations partagées, de sourires échangés et de chemins parcourus. Aujourd’hui, Shanti Travel invite les amoureux d’Asie à rejoindre une communauté de plus de 100 000 voyageurs et à continuer, ensemble, à voyager autrement et mieux.

Evelyne Dreyfus

Shanti Travel, spécialiste de l'Asie, fête ses 20 ans
Shanti Travel, spécialiste de l’Asie, fête ses 20 ans

NDLR: Shanti Travel se veut être en compétition avec des entreprises comme Asia Voyages ou Kuoni, des voyagistes commercialisés par les agences de voyages.

 

Bagages à main: easyJet, Ryanair et d’autres low-cost dans le collimateur

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Les compagnies aériennes low-cost, championnes des petits prix, sont-elles devenues un peu trop gourmandes avec leurs frais de bagages à main ? C’est ce que pensent une quinzaine d’associations européennes de consommateurs, dont UFC-Que Choisir et CLCV en France, qui ont saisi la Commission européenne le 21 mai 2025 pour dénoncer les pratiques de sept compagnies: easyJet, Ryanair, Norwegian, Transavia, Volotea, Vueling et Wizz Air.

Bagages à main: easyJet, Ryanair et d'autres low-cost dans le collimateur
Bagages à main: easyJet, Ryanair et d’autres low-cost dans le collimateur

Voici un tour d’horizon de ce bras de fer entre voyageurs et compagnies aériennes, où les valises cabine deviennent un enjeu à plusieurs millions d’euros.

Des frais de bagages qui passent mal

Acheter un billet à 20 € pour Barcelone, c’est tentant… jusqu’à ce qu’on vous facture 43 € pour votre sac à dos chez EasyJet ou 36 € chez Ryanair pour un bagage cabine considéré comme “de grande taille”. Dans le pire des cas, Vueling peut même vous réclamer jusqu’à 280 € si votre valise dépasse les dimensions autorisées.

Bagages à main: easyJet, Ryanair et d’autres low-cost dans le collimateur

Selon les associations, ces frais sont non seulement exorbitants, mais aussi illégaux, car contraires à une décision de la Cour de justice de l’UE de 2014. Cette dernière stipule qu’un bagage à main de taille raisonnable ne peut être soumis à un supplément, à condition qu’il respecte les normes de sécurité.

Bagages à main: easyJet, Ryanair et d’autres low-cost dans le collimateur

Des règles floues et hétérogènes

Le casse-tête ne s’arrête pas là. Les dimensions des bagages autorisés varient d’une compagnie à l’autre, transformant la préparation d’un voyage en véritable jeu de Tetris. Un sac accepté gratuitement chez Ryanair peut être considéré comme “trop grand” chez Vueling, et vice versa. Cette incohérence complique la vie des voyageurs, qui doivent jongler avec des règles différentes à chaque vol. Les associations dénoncent cette opacité, qui pousse souvent les passagers à payer des frais imprévus à l’aéroport.

Bagages à main: easyJet, Ryanair et d'autres low-cost dans le collimateur
Bagages à main: easyJet, Ryanair et d’autres low-cost dans le collimateur

Une pratique jugée illégale

En 2014, la Cour de justice de l’UE a tranché : un bagage à main est un élément “nécessaire” au transport des passagers et ne peut être facturé, tant qu’il respecte des dimensions et un poids raisonnables. Pourtant, les sept compagnies visées continuent d’imposer des suppléments pour des valises cabine, même celles conformes aux normes de sécurité. Ce n’est pas la première fois que cette pratique est pointée du doigt : fin 2024, l’Espagne a infligé une amende record de 179 millions d’euros à Ryanair, EasyJet, Vueling, Volotea et Norwegian pour des pratiques similaires, notamment la facturation abusive des bagages à main.

Bagages à main: easyJet, Ryanair et d'autres low-cost dans le collimateur
Bagages à main: easyJet, Ryanair et d’autres low-cost dans le collimateur

Une stratégie lucrative, mais controversée

Pourquoi ces compagnies persistent-elles ? Parce que les bagages cabine sont une poule aux œufs d’or. Selon certaines estimations, les suppléments pour bagages rapportent des milliards d’euros chaque année aux compagnies low-cost. Ryanair, par exemple, a transformé les frais annexes en une véritable machine à cash, au point que le PDG Michael O’Leary a qualifié les critiques de “communistes fous” lors des sanctions espagnoles. Mais cette stratégie pourrait bientôt se heurter à une réglementation plus stricte.

Bagages à main: easyJet, Ryanair et d'autres low-cost dans le collimateur
Bagages à main: easyJet, Ryanair et d’autres low-cost dans le collimateur

Les compagnies se défendent… ou pas

Interrogées, Transavia et Volotea se sont retranchées derrière la position d’Airlines for Europe (A4E), qui regroupe 17 compagnies européennes, dont Ryanair et EasyJet. Selon A4E, interdire la facturation des bagages cabine réduirait le choix des consommateurs et les obligerait à payer pour des services dont ils n’ont pas besoin. Ryanair, fidèle à son style provocateur, affirme que ses tarifs respectent pleinement la réglementation européenne. Norwegian va plus loin, assurant que ses clients “apprécient” ce modèle tarifaire. EasyJet, Vueling et Wizz Air, eux, préfèrent pour l’instant garder le silence.

Bagages à main: easyJet, Ryanair et d'autres low-cost dans le collimateur
Bagages à main: easyJet, Ryanair et d’autres low-cost dans le collimateur

Un débat européen en cours

Cette action des associations intervient à un moment clé : l’UE discute actuellement d’une réforme du règlement sur les droits des passagers aériens. Pour UFC-Que Choisir, c’est l’occasion rêvée de clarifier ce qui doit être inclus dans le prix de base d’un billet, notamment un bagage à main de taille raisonnable. Une harmonisation des règles sur les dimensions et le poids des bagages pourrait également mettre fin au flou actuel et faciliter la vie des voyageurs.

Bagages à main: easyJet, Ryanair et d'autres low-cost dans le collimateur
Bagages à main: easyJet, Ryanair et d’autres low-cost dans le collimateur

Les voyageurs au cœur du combat

Les associations, menées par UFC-Que Choisir et CLCV, ne se contentent pas de dénoncer. Elles ont saisi la Commission européenne et la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) pour demander une enquête à l’échelle européenne. Leur objectif ? Sanctionner ces pratiques et forcer les compagnies à respecter la législation. Cette initiative fait écho à des plaintes récurrentes, comme celle d’une passagère facturée 60 € par Ryanair pour une simple gourde considérée comme un “second bagage”.

Bagages à main: easyJet, Ryanair et d'autres low-cost dans le collimateur
Bagages à main: easyJet, Ryanair et d’autres low-cost dans le collimateur

Un modèle low-cost en question

Le modèle low-cost, basé sur des billets à bas prix compensés par des frais annexes, est-il en train de montrer ses limites ? Si les compagnies doivent inclure un bagage cabine dans le prix du billet, cela pourrait augmenter les tarifs de base, au grand dam des voyageurs adeptes des vols à 10 €. Mais pour beaucoup, ce serait un juste retour à une transparence tarifaire, loin des surprises désagréables à l’embarquement.

Bagages à main: easyJet, Ryanair et d'autres low-cost dans le collimateur
Bagages à main: easyJet, Ryanair et d’autres low-cost dans le collimateur

Conclusion: une valise pleine d’espoir

La bataille contre la facturation des bagages à main est loin d’être terminée, mais les associations de consommateurs ont dégainé une arme de poids : le droit européen. En attendant une éventuelle enquête de la Commission européenne, les voyageurs sont invités à vérifier les politiques de bagages des compagnies avant de réserver et à signaler toute pratique abusive à la DGCCRF. Une chose est sûre : la prochaine fois que vous préparerez votre valise cabine, vous regarderez ses dimensions avec un œil nouveau… et peut-être un mètre ruban à la main ! Pour plus d’informations, consultez les sites d’UFC-Que Choisir ou de la Commission européenne.

 

Zara se lance dans le tourisme avec son “Travel Mode”

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Zara, le géant espagnol de la mode, n’a pas fini de surprendre. La marque emblématique du groupe Inditex vient de dévoiler une nouvelle fonctionnalité audacieuse, baptisée “Travel Mode”, qui propulse l’enseigne dans l’univers du tourisme. Annoncée le 19 mai 2025, cette initiative permet aux utilisateurs de l’application Zara de planifier leurs escapades tout en restant fidèles à leur style. Voici un décryptage de cette innovation qui mêle mode, voyage et technologie, avec une touche de modernité qui risque de faire des vagues dans le secteur touristique.

Zara, plus qu’une marque de vêtements

Zara, connue pour ses collections tendances et son modèle de fast fashion, élargit son horizon en intégrant une dimension touristique à son application. Avec “Travel Mode”, la marque ne se contente plus de vendre des jeans slim ou des robes bohèmes : elle propose désormais une expérience complète, combinant shopping et recommandations personnalisées pour les voyageurs. Cette stratégie s’inspire des plateformes comme Airbnb, qui ont su transformer le voyage en une expérience immersive et connectée.

Zara se lance dans le tourisme avec son “Travel Mode”

Une réponse aux attentes des millennials

Cette nouvelle fonctionnalité vise directement les millennials et la génération Z, adeptes des expériences uniques et des posts Instagram soignés. En offrant des suggestions d’activités et de lieux à visiter dans les villes de destination, Zara s’aligne sur les attentes de ces voyageurs connectés, pour qui le style et l’aventure vont de pair. C’est un peu comme si votre dressing vous disait : “Prends cette veste, et en passant, va visiter ce musée cool !”

https://www.instagram.com/reel/DJtvYtLtQtu/?igsh=QkFWdFJKMlFJdA%3D%3D

“Travel Mode ” : comment ça marche ?

Avec “Travel Mode”, les utilisateurs peuvent acheter des vêtements adaptés à leur destination directement via l’application Zara. Vous partez à Paris ? L’appli vous proposera une sélection de manteaux chics pour flâner sur les Champs-Élysées. Direction Bali ? Des tenues légères et tropicales seront mises en avant. Cette personnalisation s’appuie sur des algorithmes qui analysent les préférences des clients et les tendances locales, garantissant un shopping aussi pratique qu’inspirant.

Recommandations touristiques intégrées

Mais Zara va plus loin : l’application propose également des recommandations de loisirs et d’activités dans les villes visitées. Restaurants branchés, musées incontournables, spots photo pour Instagram… “Travel Mode” se veut un guide de voyage 2.0, conçu pour enrichir l’expérience des utilisateurs. Par exemple, à Madrid, vous pourriez recevoir une suggestion pour visiter le Prado, accompagnée d’une sélection de looks parfaits pour une journée culturelle.

Zara se lance dans le tourisme avec son “Travel Mode”

Une stratégie qui redéfinit le retail touristique

Zara n’est pas la première marque à explorer la convergence entre mode et tourisme. Des enseignes de luxe comme Louis Vuitton ou Gucci ont déjà investi dans l’hospitalité avec des hôtels ou des cafés griffés et même dans l’édition de guides touristiques. Mais Zara, avec son accessibilité et sa portée mondiale, pourrait démocratiser cette tendance. En s’inspirant de plateformes comme Airbnb, qui a relancé ses “Expériences” avec une campagne sociale, Zara mise sur une approche connectée et immersive pour séduire ses clients.

Un levier pour booster les ventes

Cette initiative n’est pas seulement une prouesse marketing : elle vise à augmenter les ventes en ligne en intégrant le shopping dans le parcours du voyageur. En proposant des vêtements adaptés au climat ou à la culture des destinations, Zara encourage les achats impulsifs. Et avec 50 ans d’existence en 2025, la marque célèbre son anniversaire en prouvant qu’elle sait toujours se réinventer.

Une concurrence accrue dans le tourisme connecté

Si “Travel Mode” est une idée novatrice, Zara devra se démarquer dans un secteur déjà saturé par des acteurs importants. La clé du succès résidera dans la qualité des recommandations et la fluidité de l’expérience utilisateur. De plus, Zara devra veiller à ne pas diluer son identité de marque en s’aventurant trop loin de son cœur de métier.

Zara se lance dans le tourisme avec son “Travel Mode”

Une révolution pour le retail ?

En intégrant le tourisme à son application, Zara pourrait redéfinir les codes du retail. Cette approche hybride, mêlant mode et voyage, pourrait inspirer d’autres marques à explorer des expériences similaires. À terme, on pourrait imaginer des collaborations avec des hôtels ou des compagnies aériennes, transformant Zara en un acteur incontournable du “travel commerce”.

Zara Travel Mode est limité à quelques villes

Ce dispositif, actuellement déployé dans six villes (Londres, Manchester, Tokyo, Kyoto, Milan et Rome), entend accompagner les consommateurs pendant leurs voyages. D’autres destinations vont apparaître dans les prochains mois

Conclusion : Zara, votre nouveau compagnon de voyage ?

Avec “Travel Mode”, Zara ne vend plus seulement des vêtements, mais une vision du voyage où style et découverte se rencontrent. Cette fonctionnalité, disponible sur l’application Zara, marque une étape audacieuse pour la marque, qui cherche à capturer l’imaginaire des voyageurs modernes. Reste à voir si les utilisateurs adopteront cette nouvelle expérience ou si elle restera un coup d’éclat marketing. En attendant, préparez votre valise, téléchargez l’appli, et laissez Zara vous guider… avec style !

Le Parc Hôtel Obernai: l’excellence bien-être comme moteur économique d’un modèle hôtelier repensé

Au cœur de l’Alsace, sur la célèbre Route des Vins, Le Parc Hôtel Obernai bouscule les codes traditionnels de l’hôtellerie française. Loin de cantonner le bien-être à un simple service annexe, l’établissement fait de son offre spa le cœur de son modèle économique. Grâce à une stratégie avant-gardiste portée par la quatrième génération de la famille Wucher, il s’impose aujourd’hui comme un spa hôtelier, et non un hôtel avec spa — une distinction lourde de sens et rarissime à l’échelle nationale.

Le Parc Hôtel Obernai: l’excellence bien-être comme moteur économique d’un modèle hôtelier repensé

Un repositionnement stratégique à haute valeur ajoutée

À l’initiative de Maxime et Marie Wucher, tous deux forts d’un parcours international dans l’hôtellerie de luxe, l’ancien hôtel de charme familial s’est métamorphosé en une destination bien-être à part entière, conjuguant architecture immersive, gastronomie d’auteur et hospitalité haut de gamme.

L’établissement s’est notamment fait remarquer dès 2020 avec l’ouverture du Yonaguni Spa, un projet hors norme, fruit de quatre années de conception et d’un investissement de plus de 25 millions d’euros à l’horizon 2027. Ce spa de 3 000 m², couronné par plusieurs prix internationaux, offre un labyrinthe aquatique unique de plus de 350 m², composé de 10 univers sensoriels, 100 attractions d’eau, et des équipements inédits : banya, black sauna, snow cave, ganbanyoku, spa library… À cela s’ajoute un tout nouveau niveau de 500 m², inauguré en juin 2024, avec des suites de massage, rooftops, zones de repos immersives et espaces d’inspiration japonaise.

Le Parc Hôtel Obernai: l’excellence bien-être comme moteur économique d’un modèle hôtelier repensé

Une offre différenciante et segmentée

Particularité remarquable : Le Parc Hôtel est l’un des seuls en France à proposer deux spas distincts. Tandis que le Yonaguni est également accessible en version « Day Spa » ou « Night Spa » à la clientèle externe, le Yonasaya Spa, ouvert en 2024, est exclusivement réservé aux clients de l’hôtel. Ce dernier, plus intimiste, s’étend sur 500 m² et évoque l’univers sensoriel du Yonaguni, avec des équipements orientaux premium : piscine noire balinaise, douche LAVA, bain à remous style onsen, sauna finlandais, hammam et lits d’eau.

Cette segmentation permet de diversifier les flux de revenus, d’optimiser le taux d’occupation annuel, et de fidéliser deux typologies de clientèles : les hôtes en séjour bien-être prolongé et les visiteurs occasionnels en quête d’expérience.

Le Parc Hôtel Obernai: l’excellence bien-être comme moteur économique d’un modèle hôtelier repensé

Une immersion totale : bien-être, gastronomie et design

Inspiré par ses années en Asie, Maxime Wucher puise dans la légende de Yonaguni, mystérieuse cité engloutie du Japon, pour concevoir un univers aquatique quasi mythologique. La collaboration exclusive avec la marque bretonne PHYTOMER, experte en biotechnologies marines, renforce le lien entre soin, naturalité et innovation, un axe fort de la stratégie de différenciation du spa.

L’expérience bien-être se prolonge dans l’assiette : le Restaurant Signature, sous la direction de Marie et Cyril Bonnard, propose une cuisine créative, ancrée en Alsace mais enrichie d’influences mondiales. Le brunch dominical, devenu une institution locale, et le Yuzu Bar du spa, offrent une complémentarité gastronomique saine et immersive. Le Centre de conférences repensé permet quant à lui de séduire le segment MICE (réunions et séminaires), élargissant encore le spectre des clientèles.

Le Parc Hôtel Obernai: l’excellence bien-être comme moteur économique d’un modèle hôtelier repensé

Un modèle économique durable et unique

Avec une surface portée à près de 10 000 m² mais sans augmentation de capacité (60 chambres et suites repensées), l’établissement mise sur l’exclusivité, le confort et l’expérience plutôt que sur le volume. Ce choix stratégique, appuyé par une architecture moderne en bois, un parking souterrain, des jardins transparents et deux nouveaux restaurants en cuisine ouverte, illustre un tournant vers une hôtellerie plus responsable et émotionnelle.

Le Parc Hôtel Obernai: l’excellence bien-être comme moteur économique d’un modèle hôtelier repensé

Un cas d’école dans l’économie du tourisme

En réussissant à faire du spa la colonne vertébrale de son développement économique, Le Parc Hôtel Obernai réinvente le rôle de l’hospitalité dans les territoires. À la croisée du tourisme d’expérience, de la valorisation patrimoniale, du design immersif et du luxe durable, l’établissement incarne un modèle innovant, rentable et réplicable.

Le Parc Hôtel Obernai ne vend plus seulement des nuitées : il vend du temps pour soi. Et dans un monde en quête de ressourcement, cette valeur-là est sans doute la plus précieuse.

https://www.leparchotel.fr/fr/hotel-spa-alsace

Air Europa: les négociations s’enlisent dans un bras de fer sur la valorisation

La saga de la vente d’Air Europa, la compagnie aérienne espagnole, prend des airs de feuilleton sans fin. Alors que des discussions étaient en cours avec Lufthansa Group et Air France-KLM pour céder une participation de 25 %, les négociations ont été mises en pause, rapporte le journal El Confidencial. La raison ? Un désaccord sur la valeur de la compagnie, fixée à 1 milliard d’euros par la famille Hidalgo, propriétaire majoritaire via Globalia. Quels sont les enjeux et les perspectives d’Air Europa dans un ciel européen ultra-compétitif.

Une valorisation à 1 milliard d’euros: trop ambitieux?

La famille Hidalgo, qui contrôle Air Europa, a placé la barre très haut en estimant la compagnie à 1 milliard d’euros. Lufthansa et Air France-KLM, pourtant intéressés par une participation minoritaire, ont visiblement trouvé ce montant aussi exorbitant qu’un billet en première classe pour un vol de 30 minutes. Selon des sources proches du dossier, les deux géants européens estiment que la valorisation ne reflète pas la réalité financière d’Air Europa, encore fragilisée par la crise post-Covid et les dettes accumulées.

Pourquoi tant d’hésitations?

Air Europa, bien que troisième compagnie aérienne espagnole, n’a pas le même éclat que ses concurrents comme Iberia ou même des compagnies low-cost comme Volotea. Avec une flotte d’une cinquantaine d’avions et des routes principalement centrées sur l’Europe, l’Amérique latine et les Caraïbes, elle reste un acteur de niche. Les acheteurs potentiels, Lufthansa et Air France-KLM, se demandent si investir dans une compagnie à la santé financière vacillante vaut vraiment le coup, surtout à un prix digne d’un jet privé en or massif.

Air Europa: un joyau convoité, mais à quel prix ?

Air Europa n’est pas juste une compagnie parmi d’autres. Basée à Palma de Majorque, elle bénéficie d’un positionnement stratégique pour les liaisons transatlantiques, notamment vers l’Amérique latine, un marché où la demande reste forte. De plus, son appartenance partielle (20 %) à International Airlines Group (IAG), maison mère d’Iberia et British Airways, ajoute une couche de complexité. IAG pourrait même envisager de vendre sa participation si les négociations n’aboutissent pas, laissant planer l’idée d’un jeu de chaises musicales dans l’aviation européenne.

Un pari risqué pour Lufthansa et Air France-KLM

Pour Lufthansa et Air France-KLM, acquérir une part d’Air Europa pourrait renforcer leur présence dans le sud de l’Europe et diversifier leurs réseaux. Mais à l’heure où les préoccupations environnementales pèsent (les compagnies européennes peinent à respecter les objectifs de carburant durable, selon Reuters), investir dans une compagnie endettée ressemble à un pari réellement audacieux 

Les coulisses d’un feuilleton aérien

Ce n’est pas la première fois que des négociations pour Air Europa capotent. En 2020, IAG avait tenté d’acquérir la totalité de la compagnie, mais la pandémie avait cloué l’accord au sol. Aujourd’hui, le désaccord sur la valorisation semble être un nouvel épisode dans une série de turbulences. Comme un vol retardé pour « raisons techniques », les discussions pourraient reprendre si les parties trouvent un terrain d’entente, mais pour l’instant, tout le monde reste en salle d’embarquement.

La famille Hidalgo: un optimisme à toute épreuve

La famille Hidalgo, à la tête de Globalia, ne semble pas prête à baisser son prix. Leur optimisme contraste avec un marché aérien européen sous pression, où les compagnies doivent jongler avec des coûts croissants et une demande parfois en berne, notamment pour les vols transatlantiques.

Et maintenant, quelle piste pour Air Europa ?

Pour l’instant, Air Europa reste dans une position délicate, coincée entre une reprise financière fragile et un marché européen ultra-concurrentiel. Si les négociations avec Lufthansa et Air France-KLM ne reprennent pas, d’autres acheteurs pourraient pointer le nez, ou la compagnie pourrait devoir revoir ses ambitions à la baisse. Une chose est sûre : sans accord, Air Europa risque de voler en solo encore un moment, avec le risque de turbulences financières.

Une opportunité pour de nouveaux joueurs ?

Et si un outsider entrait dans la danse ? Des rumeurs (non confirmées) évoquent l’intérêt de compagnies low-cost ou même de groupes non européens pour Air Europa. Dans un secteur où des alliances inattendues se forment (comme celle d’Alaska Airlines avec Philippine Airlines), rien n’est impossible. On a évoqué la venue de Turkish Airlines et même d’une compagnie chinoise.

Conclusion : un atterrissage en douceur ou un crash en vue ?

Les négociations pour la vente d’Air Europa ressemblent à un vol long-courrier avec des turbulences imprévues et un équipage qui ne sait pas encore où atterrir. Entre la valorisation ambitieuse de la famille Hidalgo et les réticences des acheteurs potentiels, la compagnie espagnole reste dans un brouillard stratégique. En attendant une éclaircie, les voyageurs peuvent toujours profiter des vols d’Air Europa vers des destinations ensoleillées, mais pour les investisseurs, le ciel reste chargé de nuages. Pour suivre l’évolution de cette saga, gardez un œil sur les actualités aériennes… ou sur le prochain épisode de ce feuilleton à haute altitude !

Globalia détient 80 % du capital d’Air Europa. Le reste appartient au groupe IAG International Airlines , qui avait déjà tenté de racheter la compagnie aérienne, mais avait abandonné son projet après que la Commission européenne eut imposé des mesures correctives aux concurrents.