26 avril, 2024
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Espagne : découvrez ces célébrités qui continuent de nier la réalité

L’ex-roi d’Espagne Juan Carlos I vient d’effectuer une deuxième régularisation fiscale des revenus non déclarés pour un montant de 4,4 millions d’euros. C’est son avocat qui, le vendredi 26 février dernier, a communique à la presse la décision de l’ancien monarque en la qualifiant de « déclaration spontanée ». Autrement dit, des obligations fiscales escamotées, non dûment honorées à leur échéance et réglées in extremis suite à des enquêtes anticorruption portant sur l’origine opaque de sa fortune.

Mais l’ancien roi toujours en exil à Abu-Dhabi n’est pas le seul à être dans le déni. L’actrice Victoria Abril, connue en France à travers les films de Pedro Almodovar et par la comédie Gazon maudit de Josiane Balasko s’est jointe au club des négationnistes en qualifiant la situation sanitaire actuelle de dictature, de « plandémie » et de « coronacirque » et s’est déclarée partisane d’une stratégie à la suédoise sur l’immunité de grège. Selon l’actrice :

« En 2002, nous avons eu le petit frère et Covid-19 et le monde ne s’est pas arrêté, nous ne sommes pas devenus des esclaves et des cobayes. On nous propose maintenant des vaccins qui ne sont pas complétement testés. Non seulement ils ne fonctionnent pas, mais depuis qu’ils nous vaccinent, il y a plus de positifs, plus de malades et plus de morts. Les Anglais qui vaccinent depuis décembre ont désormais plus de variantes, plus de positifs et plus de morts. Ne me dites pas que pour le moment c’est la solution, parce que ce n’est pas le cas. »

En Espagne, Abril s’est engagée sur ce débat cher aux groupes qui soutiennent les théories du complot de la même manière que le chanteur Miguel Bosé qui, en août 2020, avait même convoqué sur les réseaux sociaux à une manifestation contre le port des masques à Madrid. Manifestation à laquelle le chanteur ne s’est pas présenté. Et puisque ces artistes se valent de leur notoriété pour donner leur avis tranché sur des sujets qu’ils ne maitrisent visiblement pas, nous, comme public, nous avons le droit de nous interroger justement sur la notoriété de ces « célébrités » en grande perte de vitesse.

La question qui nous vient donc à l’esprit est comment rebondir quand on est décidément has-been. Faut-il faire des déclarations tonitruantes ? Se trouver dans la tourmente médiatique en générant un scandale ? Est-ce que s’attirer les critiques de l’opinion publique est toujours préférable à rester dans l’indifférence et l’oubli ?

Il y a eu et il y en aura bien d’actrices et de chanteurs sur cette planète ; Abril et Bosé ont connu leur heure de gloire et ça suffit comme ça, d’autres ont pris leur place.

Par contre, la stature politique de l’ancien roi et son rôle dans la transition entre le franquisme et la démocratie relève d’un fait historique unique. Un défi risqué pour l’ex chef d’état coquin et dispendieux de 83 ans qui voudrait sûrement ne pas connaître encore un exil prolongé (il est né à Rome et n’est rentré en Espagne qu’à l’âge de dix ans) et surtout pour son fils et successeur qui tient à restaurer l’image d’exemplarité qui a permis à l’institution monarchique de durer.

C.A.T.

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