La première classe s’offre un luxe ultime : des cabines avec des salles de bains privées

Bientôt, on pourra trouver des suites pour deux personnes avec toilette et salle de bain privée en première classe. La proposition qu’avait déjà été faite en 2019 par l’agence de design londonienne Factorydesign suscite un regain d’intérêt par la demande des passagers haut de gamme soucieux de leur espace privé. Il s’agira donc de l’installation de deux suites doubles -c’est-à-dire pour quatre passagers au total- à l’avant de l’avion, avec des sanitaires privés qui se trouveront à la place occupée par les toilettes actuelles, pour faciliter l’installation.

“Le fondateur de Factorydesign, Peter Tennent, a déclaré : « Actuellement, à l’exception de The Residence d’Etihad, même les voyageurs les plus privilégiés de la classe Premium sont tenus de partager des toilettes. Pouvez-vous imaginer que cela soit acceptable dans n’importe quel hôtel Four Seasons ou Shangri-La ?”

En effet, la pandémie de coronavirus a contraint de nombreuses compagnies aériennes à repenser leur activité et le service qu’elles fournissent, à travailler sur de nouvelles stratégies et même à réinventer l’intérieur des cabines, cherchant à offrir une plus grande sécurité sanitaire afin de regagner la confiance perdue par de nombreux passagers VIP.

Certaines de ces compagnies ont accordé une attention particulière à une récente enquête de Passenger Confidence Tracker, qui confirme ce qui semble être une évidence à ce stade de la pandémie: l’une des préoccupations centrales des passagers est, justement, de devoir partager les toilettes.

En augmentant le grand confort qu’offre déjà la Première -qui va des cabines privées équipées de lits moelleux à deux places, des repas à la carte et des douches- cette nouveauté devrait séduire sûrement plus d’un client à fort pouvoir d’achat et réticent à partager sa vie privée. Et pour accueillir également les passagers seuls, le projet de la Factorydesign offre la possibilité de subdiviser la cabine en deux.

Si ce projet résout un problème, celui d’une plus grande confidentialité, il en crée néanmoins un autre, car il nécessite une demande réelle de la part des voyageurs luxe qui seraient prêts à débourser un fort coût supplémentaire pour avoir le maximum d’intimité possible.

C.A.T.