20 avril, 2024
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Royaume-Uni : même vaccinés, les voyageurs vont devoir effectuer des tests PCR hors de prix

Avant la crise, le Royaume-Uni était une destination majeure pour les Français, avec 3,6 millions de visiteurs en 2019. C’est aussi le deuxième pourvoyeur de touristes en France, avec 13 millions de visiteurs avant la crise et un trafic aérien annuel de 13,54 millions de passagers entre les deux pays.

Levée de la quarantaine

La levée de la quarantaine pour les voyageurs en provenance de France était donc particulièrement attendue des deux côtés de la Manche. Première compagnie aérienne entre la France et le Royaume-Uni, easyJet a ainsi vendu « plus de 15.000 places en moins d’une semaine » entre les deux pays. Une hausse « considérable » selon la compagnie britannique, qui a ajouté plus de 13.000 sièges afin de répondre à la demande. EasyJet, qui n’opère pas moins de 24 lignes entre la France et le Royaume-Uni, a ainsi dépassé le niveau de réservation de l’été 2019 sur la même période.

Même constat chez Air France, dont un porte-parole confirme un « impact positif important sur les réservations depuis la levée de la quarantaine au Royaume-Uni ». Toutefois, la compagnie française n’a pas augmenté ses capacités « à ce stade », préférant améliorer le remplissage des vols déjà programmés.

De son côté, Eurostar a ajouté une troisième fréquence quotidienne entre Paris et Londres.

Mais le nombre de visiteurs vers le Royaume-Uni ne devrait pas être très brillant

Ce ne sont donc pas quelques trains et avions supplémentaires fin août qui permettront de sauver la saison estivale. Selon les prévisions de Visit Britain, le nombre de visiteurs au Royaume-Uni ne devrait pas dépasser 30 % du niveau d’avant, à 11,3 millions en 2021 (dont 9 millions en provenance d’Europe), ce qui ne représenterait guère plus de 2 % de mieux qu’en 2020. Quant à la destination France, elle espère retrouver 50 % de ses visiteurs cette année.

Les tests PCR au Royaume-Uni bien trop chers

Pour se protéger de nouveaux variants, le Royaume-Uni impose un test PCR auprès d’un fournisseur privé deux jours après l’entrée sur le territoire. Ces tests, coûteux, freinent la reprise des déplacements. e prix moyen d’un test se situe autour de 93 livres. D’un fournisseur à l’autre, les prix peuvent varier considérablement. Certains facturent jusqu’à 400 livres. La petite dizaine de laboratoires qui pratique des prix inférieurs à 50 livres se retrouve souvent en rupture de stock.

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