Plusieurs aéroports allemands ont vu leurs sites Web perturbés, des experts enquêtent sur une éventuelle attaque en ligne. On soupçonne le groupe de piratage pro-russe Killnet. Les problèmes surviennent après une panne informatique majeure de la compagnie Lufthansa. Celle-ci aura laissé des milliers de passagers bloqués à l’aéroport de Francfort.
Les aéroports doivent renforcer la protection de leurs systèmes
“Une fois de plus, les aéroports ont été victimes d’attaques DDoS à grande échelle”, a déclaré Ralph Beisel. directeur général de l’association de l’aéroport ADV, a déclaré dans un communiqué. “Selon les informations dont nous disposons jusqu’à présent, les autres systèmes ne sont pas affectés”, a-t-il déclaré.
Ce que nous savons jusqu’à présent
Parmi les aéroports concernés figuraient notamment Düsseldorf, Nüremberg, Erfurt-Weimar et Dortmund. Les sites Web étaient soit inaccessibles, soit signalés par des messages d’échec.
Les sites Internet des plus grands aéroports allemands, à Francfort, Munich et Berlin, fonctionnaient normalement.
Il y a des raisons de soupçonner qu’il pourrait s’agir d’une attaque de pirate informatique
L’aéroport de Nüremberg, a déclaré que son site avait reçu tellement de demandes qu’il s’était effondré. Le site Web du magazine d’information allemand Spiegel a rapporté que les problèmes auraient pu être causés par une attaque DDos , dans laquelle les pirates dirigent un trafic Internet important vers des serveurs ciblés dans un effort relativement simple pour les mettre hors ligne.
Aucun effet sur le trafic aérien n’a été signalé.
L’aéroport de Francfort, l’un des plus grands aéroports d’Europe, a connu un chaos dans les voyages après que des câbles endommagés sur un chantier de construction ont provoqué une panne du système informatique, avec plus de 200 vols annulés.
Les cyberpirates de Killnet sont également actifs en France
Les cyberattaques par déni de service (DDoS) contre des institutions européennes se sont multipliées depuis le début de l’offensive russe en Ukraine. En France et en Europe, les attaques de ce genre contre les sites des institutions ou administrations se multiplient. Durant la campagne présidentielle française de 2022, les cyberpirates de Killnet avaient déjà revendiqué être à l’origine de la mise en panne du site d’Emmanuel Macron, dénonçant “le soutien de la France envers l’Ukraine”.
