Un ultimatum du groupe de cybercriminalité russophone Clop a volé les données personnelles de plus de 100 000 employés. Une demande de rançon a été formulée. Si les entreprises ne répondent pas positivement à leur demande, ils publieront en ligne les données volées, dont on craint qu’elles incluent des noms, des adresses, des numéros d’assurance nationale et des coordonnées bancaires.
Le vol a été commis via une faille technologique
Les données ont été exposées via l’utilisation du logiciel de transfert de fichiers MOVEit, ont déclaré les deux organisations dans des déclarations séparées. D’autres entreprises auraient été touchées.
MOVEit a été au centre des préoccupations après que son fabricant, Progress Software, basé dans le Massachusetts, a révélé la semaine dernière une faille qui aurait pu permettre aux pirates d’intercepter les données échangées via le programme. Dans un communiqué, MOVEit a déclaré avoir corrigé la vulnérabilité exploitée par les pirates et travaille avec des experts pour enquêter sur le problème.
Un groupe de cybercriminels avait été arrêté en Ukraine
Le groupe Clop avait été silencieux ces derniers mois. Cette attitude pourrait s’expliquer par la fermeture d’une partie de l’infrastructure du gang l’été dernier. Une opération policière menée par Interpol avait permis d’arrêter plusieurs personnes dans la région ukrainienne de Kiev. Mais le groupe de cybercriminels, qui serait d’origine russe, opère à l’échelle internationale. Il revient sur le devant de la scène.
Le groupe de hackers veut engager une négociation
L’ultimatum ne contiendrait aucune somme précise à payer pour les entreprises, mais exige qu’elles engagent des négociations.
Le groupe affirme également avoir supprimé des données qu’il aurait pu voler à des acteurs étatiques. Les experts n’y croient pas.
