Selon les informations publiées hier lundi par le ministère israélien des Transports, sur les près de 70 compagnies aériennes qui desservent autrement l’aéroport de Tel Aviv, plus de la moitié y volent encore actuellement. Il s’agit avant tout des compagnies nationales El Al, Arkia et Israir, mais aussi des compagnies étrangères. Lundi matin, il y a eu des atterrissages d’Air Serbie de Belgrade, de Tus Airways de Larnaca, de Bulgaria Air de Sofia, de Pegasus de Trabzon, de Smartwings de Prague et d’Uzbekistan Airways de Tachkent. Un vol Tus Airways de Düsseldorf à Tel Aviv était également prévu dans l’après-midi.
Ce matin, plusieurs compagnies aériennes européennes continuaient toujours avec les annulations des vols vers Tel-Aviv: il s’agit d’Air France, Lufthansa, Swiss, Austrian Airlines, British Airways, Brussels Airlines, ITA, Iberia, KLM, Aegean, Virgin Atlantic et bien d’autres.
Le défi de maintenir les vols, coûte que coûte
Mais, est-il possible de maintenir le trafic aérien dans une ville bombardée de roquettes ? En faisant un peu d’histoire, l’armée israélienne avait commenté ce sujet en détail en 2015 après son opération contre le Hamas l’année précédente.
“Le Hamas a déclaré que perturber le trafic à l’aéroport international Ben Gourion était l’un de ses principaux objectifs”, avait alors indiqué l’armée israélienne. “Fermer Ben Gourion aurait été un succès majeur pour le Hamas, dont l’objectif était de couper Israël du monde en attaquant l’aéroport”.
L’armée israélienne avait déclaré à l’époque qu’un trafic aérien sûr était possible grâce à une surveillance aérienne avancée, au système de défense antimissile Iron Dome pour protéger l’aéroport et les avions au sol, et à la définition d’itinéraires de vol spéciaux. Mais on sait que coordonner le tout afin qu’il n’y ait aucune lacune dans le système de protection constitue un défi de taille.
