Les 2100 personnel de bord d’Air Transat, basés aux aéroports de Montréal et Toronto, ont donné “un mandat de grève” à leur syndicat, en cas d’échec des négociations contractuelles. Il s’agit d’un moyen de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.
Le personnel a voté à 99,8% pour une éventuelle grève
Une grève pourrait théoriquement être déclenchée le 3 janvier. Le syndicat pourrait recourir à d’autres moyens de pression plus légers auparavant. Les parties sont en conciliation et plusieurs rencontres sont encore prévues.
Il y aura encore cinq rencontres de conciliation, mais le syndicat voulait avoir un mandat de grève fort pour pouvoir retourner à la table de négociation et faire avancer une conciliation plus rapidement.
La hausse du coût de la vie et le contexte favorable du secteur aérien
Le personnel a subi une hausse vertigineuse du coût de la vie comme en Europe. Par ailleurs, le contexte favorable de l’industrie rend confiant sur une issue favorable. Selon le syndicat, les agents de bord sont obligés d’avoir un deuxième emploi pour subvenir à leurs besoins. Pour information le salaire annuel d’un agent n’est que de 26 577 $ canadiens (environ 18 000 euros/annuel)
Le salaire est le principal point en litige, mais aussi des questions comme les heures non payées lors du départ et à l’accueil, de même que des questions de santé et de sécurité.
La porte-parole d’Air Transat semble positive
Andréan Gagné, porte-parole d’Air Transat, affirme que l’obtention par le syndicat d’un mandat de grève « fait partie du processus normal quand les parties sont en conciliation ».
Elle ajoute que les pourparlers « avancent bien ». Nous avons bon espoir de pouvoir en arriver à une entente, dit-elle.
