Air Canada et sa filiale Rouge cesseront progressivement leurs activités jusqu’au 16 août, a annoncé la compagnie aérienne. Cette décision est motivée par un conflit de négociation collective avec le syndicat SCFP. Cette grève pourrait être suivie par 10 000 agents de bord. Malgré une offre d’augmentation salariale de 38 % sur quatre ans, les négociations ont échoué. La compagnie aérienne a maintenant déposé une demande d’arbitrage auprès de l’État.
Le conflit tarifaire chez Air Canada s’intensifie
La compagnie aérienne Air Canada a émis un préavis de lock-out de 72 heures dans le cadre de son conflit salarial avec le syndicat des agents de bord (SCFP). Selon un communiqué officiel de la compagnie, les opérations aériennes seront progressivement interrompues jusqu’au 16 août. Les premiers vols seront annulés le jeudi 14 août, puis d’autres vendredi. Air Canada et sa filiale Air Canada Rouge devraient cesser complètement leurs activités au plus tard ce week-end.
Le contexte est celui de l’échec des négociations collectives.
Les négociations collectives entre la compagnie aérienne et le SCFP sont en cours depuis mars. Les principaux points de litige portent sur les salaires, les règles de travail et les heures de travail non rémunérées. Air Canada a récemment proposé une augmentation salariale totale de 38 % sur quatre ans, assortie d’améliorations aux régimes de retraite, aux périodes de repos et aux avantages sociaux.
Les représentants syndicaux parlent toutefois d’une « impasse dans les négociations ».
L’arbitrage de l’Etat pourrait apporter une solution
Pour éviter une fermeture complète, Air Canada a demandé un arbitrage imposé par le gouvernement. On ignore si cet arbitrage aura lieu avant l’entrée en vigueur du lock-out, rapporte CBC Canada.