L’Association Internationale du Transport Aérien (IATA), en partenariat avec Airlines for America (A4A) et 28 autres groupes américains et internationaux d’aviation et de tourisme, a exhorté le gouvernement américain à supprimer l’exigence de tests d’antigènes pour les passagers entièrement vaccinés voyageant vers les Etats Unis. «La suppression de l’exigence du test PCR avant le départ pour les voyageurs entièrement vaccinés soutiendra grandement la reprise des voyages et de l’aviation aux États-Unis et dans le monde”, a déclaré Willie Walsh, Directeur Générale d’IATA.
L’association soutient que les voyageurs vaccinés n’ajoutent pas de risques supplémentaires à la population des États-Unis, et que la forte croissance des niveaux d’immunité, l’augmentation des taux de vaccination et les nouvelles options thérapeutiques encouragent à supprimer l’obligation du test avant l’embarquement.
« L’expérience avec le variant omicron a clairement montré que les restrictions de voyage ont peu ou pas d’impact en termes de prévention de sa propagation du virus. De plus, comme omicron est déjà largement présent aux États-Unis, les voyageurs entièrement vaccinés ne présentent aucun risque supplémentaire pour la population locale. Les voyageurs internationaux ne devraient pas être soumis à des exigences de contrôle supplémentaires à celles appliquées aux voyages intérieurs. En effet, à ce stade de la pandémie, les voyages doivent être gérés de la même manière que l’accès aux centres commerciaux, aux restaurants ou aux tables », a remarqué Walsh.
Les organisations ont également argumenté que l’Union européenne a recommandé à ses États membres de supprimer les restrictions de voyage dues au Covid-19 pour les déplacements au sein de l’UE. Quant au cas du Royaume-Uni, elles a conclu que le coût pour les passagers et les compagnies aériennes de l’application des tests n’était plus justifié, car il n’y avait aucune preuve que le régime protégeait la population locale de Covid-19.
Des recherches récentes menées par les agences de consulting économique et sanitaire Oxera et Edge Health en Italie, en Finlande et au Royaume-Uni étayent la conclusion selon laquelle les mesures de voyage ne contribuent guère à contrôler la propagation du Covid-19 alors qu’il est déjà largement présent au sein la population locale. Des études ont montré que, si elles sont mises en œuvre à un stade très précoce, les restrictions de voyage peuvent, au mieux, retarder une nouvelle vague de quelques jours et réduire très légèrement le nombre de cas.
