Au départ de La Valette le temps était couvert, ce qui ne fut guère gênant, puisque le groupe Éductour avait un RV matinal à l’Uptown Lounge pour un quizz sur les caractéristiques du navire, suivi d’une visite guidée des installations.
Les questions concernaient les caractéristiques du Seashore ; après tout, le but de tout éductour est de connaître le produit sous toutes ses coutures pour l’avoir vécu de l’intérieur en immersion totale. Ceux qui avaient révisé la veille connaissaient les détails techniques sur le bout des doigts et étaient incollables sur la réduction catalytique sélective (ou RCS), la technique utilisée pour réduire les oxydes d’azote émis soit par des moteurs à combustion interne.
Le reste du questionnaire portait sur les chiffres vertigineux du paquebot (le Seashore mesure plus de 250 mètres de long, qu’il compte 19 ascenseurs, dont deux panoramiques à l’arrière, 17 bars et 5 restaurants de spécialités, sans compter ceux inclus dans les forfaits) et sur les prestations exclusives pour les familles avec enfants.
En jeu, des mini navires à faire flotter dans sa baignoire (des canards aussi), des sacs et des stylos MSC (rappelons-nous quand-même que la croisière est une activité ludique !), mais pas de produits des grandes marques partenaires du croisiériste comme Lego, Chicco, Swarowski ou le chocolatier et glacier Venchi.
Tant pis, on se ruera sur un cône noisette-pistache dans l’après-midi, pendant la flânerie sur la galerie duty-free qui, pendant la navigation, reste ouverte presque en permanence. Pas besoin de carte de crédit sur soi, la carte personnelle de votre cabine sert à tous les achats et consommations. Pour certains accès à des prestations en extérieur, le bracelet est aussi utile.
Hasard ou coïncidence, ce soir le discours du capitaine sera projeté sur les écrans géants de l’atrium, juste avant le dîner élégant. On a déjà mentionné l’offre des boutiques et les massages relaxants pour les dames, mais il faut aussi savoir que pour les messieurs, outre la salle de gym, on trouve aussi un barbier juste à côté de l’Aurea Spa.
Chose promise, chose due, le soir on a testé le spectacle Coast to Coast, dédié aux chansons made in USA. Un grand oui à la troupe de danseurs et danseuses, moins convaincus par le répertoire des chansons (beaucoup d’entre elles peu ou pas connues du public) et par les quatre interprètes qui, soit chantaient trop collés au micro, soit s’époumonaient pour livrer leur marchandise vocale auprès du public qui, croient-ils peut-être, aime se prendre les décibels en pleine figure. On ne s’attend pas à un show de Las Vegas sur un bateau ; pour cela, on aurait aimé que les voix soient un peu plus modestes, à la taille du théâtre, disons. Chapeau aux chorégraphies et aux costumes ; là, pour le coup, le surdosage était beau à regarder, entraînant et pleinement justifié.
