Le 18 novembre dernier, à l’aéroport Jorge Chavez de Lima, au Pérou, lorsqu’un Airbus A320 en phase de décollage et un camion de pompiers sont entrés en collision, un exercice planifié était en cours. Aujourd’hui, à l’heure où l’aéroport a repris ses activités, il y a un désaccord des autorités aéroportuaires quant à l’endroit où ce simulacre devrait avoir lieu.
Dans l’après-midi du vendredi 18/11, l’aile droite d’un Airbus A320 Neo de la compagnie Latam est entré en collision avec un camion de pompiers sur la piste. L’avion a pris feu, plus de 30 personnes ont été blessées à bord, mais personne n’est mort. Cependant, deux pompiers n’ont pas survécu à l’accident.
Des enregistrements audio de la tour de contrôle ont alors montré qu’au moment de l’accident les responsabilités dans la tour de contrôle n’étaient apparemment pas clairement attribuées. Une employée et deux autres hommes peuvent être entendus sur les enregistrements. La femme a demandé au camion de pompiers impliqué dans l’accident d’attendre dix minutes avant de sortir pour exécuter leur exercice prévu, et elle n’a pas donné l’autorisation de rouler sur la piste. En même temps, cependant, il y avait un changement de quart dans la tour de contrôle. Selon les enregistrements, une tierce personne aurait donné cette autorisation.
La Corporación Peruana de Aeropuertos y Aviación Comercial (Corpac en abrégé) responsable de la tour a expliqué que le test était prévu en dehors des zones opérationnelles actives. Il n’était ni prévu ni approuvé que les véhicules roulent sur la piste.
Il faut signaler que l’aéroport de Lima n’a actuellement qu’une seule piste et qu’une seconde est en cours de construction. Autrement dit, il n’y avait pas d’autre endroit où pratiquer l’exercice. Quant à l’exploitant de l’aéroport -la société Lima Airport Partners- il avait annoncé que la tour avait autorisé l’exercice à 15 h 10, une minute avant l’accident.
