Le Costa Rica, producteur de café de renommée mondiale, s’efforce d’atténuer les effets de la crise climatique. Les producteurs établissent des plantations de café à l’ombre, une technique qui offre des avantages tels que l’abaissement de la température du sol, le maintien de l’humidité et la préservation de la biodiversité.
La transition des fermes conventionnelles vers les plantations de café ombragées est une réalité au Costa Rica, car les producteurs de café protègent non seulement leurs cultures des éléments, mais contribuent également activement à préserver le café pour les générations futures.
Plusieurs producteurs de ce pays d’Amérique centrale ont donc adapté leurs parcelles en raison des précieux services écosystémiques qui vont au-delà de la culture du café. Cette pratique vise non seulement à préserver la vitalité des caféiers et l’abondance des grains face à l’adversité climatique, mais favorise également la capture et la rétention des eaux de pluie, la séquestration du carbone, la production d’oxygène et protège les sols de l’érosion.
Créer un environnement favorable avec d’autres plantes
Lors de la création d’une plantation de café d’ombre, il convient de choisir des arbres comme le poro (Erythrina poeppigiana), l’avocatier (Persea americana) ou des plantes herbacées comme les bananiers, les légumineuses ou les espèces indigènes, qui non seulement protègent durablement les cultures, mais contribuent également à la préservation de l’environnement.
La plantation de ces arbres fournit également un abri aux prédateurs naturels, essentiels à la lutte biologique contre les ravageurs. Par exemple, l’installation de guêpes prédatrices permet de lutter contre les larves de mouches des fruits, tandis que la présence d’oiseaux permet de lutter contre le foreur des baies de caféier. Cette approche holistique protège non seulement la récolte, mais favorise également l’équilibre naturel de l’écosystème du café.
