30 avril, 2024
spot_img

H&M et Zara accusés de complicité dans la déforestation illégale au Brésil

L’organisation non gouvernementale (ONG) britannique Earthsight a accusé les détaillants de textile H&M et Zara d’être liés à une déforestation illégale à grande échelle. Parmi les autres problèmes cités par l’organisation figurent l’accaparement des terres, la violence et la corruption. Les recherches d’Earthsight ont révélé que la fast fashion est liée à l’essor de la production brésilienne de coton destiné à l’exportation.

Les grandes entreprises de la région brésilienne du Cerrado, en particulier, comptent parmi les plus grands producteurs de coton du pays. Il s’agit d’une vaste région de plateaux et de larges vallées qui représente un quart du territoire brésilien et abrite 5 % des espèces mondiales.

Earthsight rapporte que la déforestation dans le Cerrado a augmenté de 43 % en 2023. Cela est dû en grande partie aux opérations illégales soutenues par les « mégafermes » qui cultivent du coton.

L’ONG a également retracé 816 000 tonnes de coton provenant des fermes examinées jusqu’à huit entreprises asiatiques qui ont produit près de 250 millions de vêtements finis et d’articles ménagers sur une période de 12 mois pour, entre autres, les magasins mondiaux de H&M et/ou Zara et les marques sœurs de Zara. Bershka et Pull&Bear l’ont fait.

Les produits valent des centaines de millions de dollars et font partie des best-sellers évidents : des articles qui apparaissent en haut de la page de résultats pour les recherches génériques sur les sites Web des détaillants. Ironiquement, tout le coton contaminé détecté par Earthsight était certifié durable par Better Cotton. C’est ainsi que H&M et Zara deviennent les plus grands consommateurs mondiaux de Colombie-Britannique, malgré tout ce qui laisse penser qu’il s’agit d’un cas de greenwashing.

A découvrir dans la même catégorie..

1 COMMENTAIRE

  1. Un article sensasionnaliste qu il est decevant de trouver dans Mister travel. Le coton est revenu au Bresil après en avoir été chassé par une maladie il y a plus de 50 ans. Il est maintenant de retour , dans le Nordeste mais aussi dans la zone de savane (cerrado) et aide à sortir les populations de ces regions de l isolement et de la pauvreté. Facile pour les ONG de Gringolandia de critiquer ce développement économique et humain quand on voit cela des riches pays du Nord. Les problèmes de LOndres ou Vancouver ne sont effectivement pas ceux de Luis Eduardo Magalhães ou de Novo Progresso. Et pour la fast fshion, une suggestion: que ceux qui n en veulent pas ne l achètent pas, c est simple, et ca laisse les couches sociales défavorisées profiter un peu de la mode.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

L'Actualité du jour